Inoubliable. Mémorable. Inimaginable. Historique… c’est en ces termes que Mélanie Richard a qualifié le grand moment qu’elle vient de vivre ce mercredi. A 11h13 très précisément, la Déodatienne a porté la Flamme Olympique au centre-ville de Colmar, sur une distance de 200 mètres.
Un moment unique dans une vie, qui s’est matérialisé avec l’adage en tête « Qui ne tente rien n’a rien. » Il faut dire que les chances d’être sélectionnée étaient minces au départ, avec d’innombrables candidatures pour seulement 10 000 porteuses et porteurs retenus dans le monde entier. « Sur place, on nous a expliqué qu’on a plus de chance de gagner au Loto que de porter la Flamme Olympique » précise Mélanie Richard, qui était accompagnée mercredi de ses proches et d’une délégation de la Ville, dont le maire Bruno Toussaint.
Si en arrivant à Colmar elle se trouvait « vraiment détendue, vraiment pas stressée, car je voulais vivre le moment présent », la Déodatienne a tout de même senti monter la pression lorsqu’elle est sortie du bus de Paris 2024 pour s’installer à l’emplacement prévu, rue Bruat en plein centre-ville, et qu’il ne restait plus que quelques minutes avant le « torch kiss », qui marque le top départ de son relais de 200 mètres. Une distance que Mélanie Richard, très sportive, a préféré courir que marcher. Le « torch kiss » étant la transmission de la flamme entre 2 porteurs.
Si elle attendait ce moment avec impatience – et on la comprend – la réalité a dépassé les espérances. « Je ne m’attendais pas du tout à ça. C’était encore mieux que ce que j’avais imaginé. Les équipes de Paris 2024 ont été géniales, l’accueil était vraiment très bon. Le matin, on nous rappelé pourquoi on a été sélectionnés. Ça fait du bien de l’entendre, car on sait pourquoi on va courir. On nous a aussi rappelé que porter la Flamme Olympique n’était pas un aboutissement, mais un commencement. J’ai trouvé ce message bien motivant » ajoute Mélanie Richard, qui est rentrée à Saint-Dié-des-Vosges avec le cœur de la Torche… et des souvenirs gravés à jamais.
Ce vendredi, soit deux jours après avoir tenu le symbole olympique dans ses mains, la Déodatienne n’est pas encore tout à fait redescendue sur Terre. « Je suis encore dedans. Je revis le moment différemment, avec les vidéos et les photos. J’ai reçu beaucoup de messages, le téléphone n’arrête pas de sonner. Ce n’est que de la bienveillance, les gens sont contents pour moi. »
J.J.
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