Durant les 2 prochaines semaines, Enedis procèdera dans les Vosges au survol des lignes électriques aériennes 20 000 volts par hélicoptère : 920 kilomètres de réseaux dans le département vont être ainsi inspectés, sur le territoire de 280 communes.
« C’est aujourd’hui le moyen le plus adapté pour localiser les secteurs où il sera nécessaire de procéder à des opérations de maintenance. L’objectif est d’assurer pour tous les clients une alimentation électrique de qualité, en priorisant l’entretien et l’élagage à proximité des réseaux, et éviter ainsi la survenance d’incidents. »
Chaque année, dans le cadre de son programme d’entretien des ouvrages électriques, Enedis organise la visite préventive d’un tiers du réseau 20 000 volts aérien.
De façon concrète, le pilote survole les lignes qui lui ont été désignées par Enedis. A ses côtés, un professionnel embarqué scrute le réseau, photographie et localise le moindre détail jugé suspect.
Grâce à ce travail conjoint, Enedis est en mesure d’identifier les secteurs où prioriser ses actions de maintenance, d’élagage et de modernisation du réseau aérien.
Ainsi sont repérés les zones où la végétation est trop proche des lignes électriques, les câbles et poteaux endommagés, les isolateurs cassés ou les attaches à changer. Un programme d’entretien est alors établi par les techniciens d’Enedis pour prendre en compte les problématiques en fonction de leur urgence de traitement.
En 2020, 11 millions d’euros ont été consacrés à la maintenance sur les réseaux électriques de la région Lorraine, dont 4,6 millions pour des opérations d’élagage, qui permettent de limiter les chutes de branches et d’arbres sur les lignes lors des intempéries. Dans les Vosges, l’élagage fait l’objet d’un effort soutenu puisque Enedis y a consacré près de 2 millions d’euros en 2020.
C’est la société Jet Systems Hélicoptères Services qui est mandatée par Enedis pour réaliser cette auscultation du réseau, opération qui nécessite le survol à basse altitude des lignes électriques (environ à 10 mètres du sol, à une vitesse de 30 km/h). L’organisation des survols étant fortement soumise aux conditions météorologiques, la période d’inspection pourrait être légèrement décalée dans le temps si ces dernières étaient dégradées.
0 commentaire