La MFR de Saint-Dié-des-Vosges fait partie du programme Erasmus+. C’est dans ce cadre que 23 élèves de Bac Pro SAPAT – Services Aux Personnes et Aux Territoires – ont récemment effectué un stage à l’étranger de 3 semaines, du 6 au 26 mars. Soit en Belgique, en Italie ou en Grèce.
C’est Anne Philipp, en sa qualité de référente Mobilité Européenne à la MFR de Saint-Dié-des-Vosges, qui s’est chargée de trouver les différentes destinations en nouant des partenariats sur place. Pour la Belgique le choix s’est porté sur la ville jumelée d’Arlon. Pour l’Italie, c’est la ville de Milan qui a été choisie. Quant à la Grèce, la petite ville de Gastouni, au sud de Patras, est la destination qui a été retenue. Lors de leurs voyages, les élèves ont suivi chacun un stage de 3 semaines dans une structure d’aide à la personne : crèche, école, collège, établissements pour personnes âgées ou handicapées. Le soir et le week-end, les adolescents avaient quartier libre. L’occasion de découvrir leur nouvel environnement ou de visiter des lieux touristiques, d’autres villes, des magasins, etc.
Durant leur voyage, ils logeaient soit dans un hôtel, pour la Belgique et l’Italie, soit dans un gîte pour la Grèce. Dans tous les cas, chaque élève disposait d’une bourse individuelle d’environ 900 euros pour subvenir à ses besoins durant les 3 semaines de stage. Pour un certain nombre d’entre eux, c’était la première fois qu’ils se retrouvaient aussi loin et aussi longtemps de leur domicile. Et pour tous, c’est la première fois qu’ils participaient au programme Erasmus+, mais aussi qu’ils se retrouvaient dans une situation où ils étaient quasi autonomes. Permettant à la fois de découvrir une structure professionnelle à l’étranger et une autre culture que la culture française, tout en développant des compétences linguistiques, ces voyages Erasmus+ se sont montrés largement positifs pour les élèves, de leurs propres avis. Tous sont unanimes : le temps est passé très vite durant ces 3 semaines.
Ce vendredi matin, les élèves fraichement de retour de leurs stages Erasmus+ ont présenté leurs expériences à celles et ceux qui partiront l’an prochain à la même période.
Camille, Julie, Léana et Maily – Grèce
Lors de leur arrivée sur le sol grec, à Athènes, toutes 4 ont été surprises en constatant que la Grèce, ce n’est pas seulement des maisons blanches aux toits bleus. « On ne s’attendait pas du tout à ça. On a constaté que Athènes et sa banlieue sont des endroits qui ont l’air pauvres. Mais on a constaté aussi que les gens sont très généreux et chaleureux, et ne portent pas de jugements. Ils sont ouverts d’esprit et semblent très épanouis. On a clairement vu une différence par rapport à la France. La communication n’était pas très compliquée, car beaucoup de Grecs sont bilingues et parlent très bien anglais. Nous étions en stage uniquement l’après-midi, dans un centre aéré situé à côté du village où on logeait. Le matin on avait des cours de Grec. Des sorties planifiées étaient prévues le week-end. On a notamment visité Olympie et Patras. On a aussi découvert la nourriture grecques et on a appris à danser le sirtaki. C’était un voyage très dépaysant, qui nous a donné envie de retourner en Grèce un jour. »
Amélie, Candice, Clara, Noam, Sarah – Italie
C’est dans le quartier de Niguarda, un quartier historique de la ville de Milan, que les 5 élèves ont logé durant leur séjour en Italie. Ce qui leur a plu ? L’effervescence d’une grande ville. L’architecture et les magasins en particulier. Milan étant considérée comme la capitale de la mode italienne. « Il y avait énormément de choses à découvrir, c’est vraiment une grande ville ça change beaucoup de notre quotidien. On a par exemple visité le Duomo, des parcs et bien sûr on a fait du shopping. On n’est pas sortis de la ville, car on avait une carte de transport que pour Milan. » Par contre, le sentiment envers les locaux est plus mitigé. « On a trouvé que les gens n’étaient pas très sociables, pas très polis. » Logeant dans des studios pour 2 personnes, les adolescents étaient en stage du matin au soir, de 9h à 16h30 avec 2 heures de transport quotidien, répartis dans différents établissements. « Sur certains points, les méthodes de travail sont différentes en Italie comparé à la France. Hors des heures de stage, on a du se débrouiller seuls, on a appris à mieux se gérer, donc ça nous a fait grandir. Globalement, c’était une expérience très positive. »
Benjamin, Chimène, Déborah, Tiffany – Belgique
« C’était long les 4h30 de train. » Le trajet pour relier la Déodatie à la Wallonie, où se situe Arlon, est le point négatif des 3 semaines passées chez nos voisins Belges. « C’était long aussi car on avait hâte d’y être. » Sur place, la ville jumelée avec Saint-Dié-des-Vosges depuis 1962, est appréciée des élèves de la MFR. « En soit c’est une belle ville, propre et avec plein de restaurants. Les gens étaient assez zen, assez cool. On logeait dans un Appart’City, à Arlon même. On s’est baladés un peu partout, mais on était assez fatigués le soir après le stage. La première semaine on observait, la deuxième on aidait et la troisième on était en totale autonomie. On a constaté que la manière de travailler était différente par rapport à ce qu’on connaît en France, mais aussi que les enfants belges étaient plus matures. Ces 3 semaines nous ont plu, c’était une expérience positive. On a notamment aimé le fait d’être indépendants, sans adulte avec nous. C’est passé tellement vite qu’on pensait qu’on était arrivés il y a seulement 5 jours lorsqu’on a du partir ! »
J.J.
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