(Photographies Il est encore temps en Déodatie)
En partant du constat que les masques chirurgicaux sont devenus un problème en matière de déchets, surtout s’ils sont jetés par terre, l’association « Il est encore temps en Déodatie » a décidé d’agir.
« Les masques n’étant pas en papier mais en polypropylène. En d’autres termes, une forme de plastique issue du pétrole. Les masques sont systématiquement incinérés, entraînant une pollution non négligeable. Leur composition complexe n’est, pour le moment, pas recyclée » précise l’association engagée en faveur de l’environnement, qui a eu l’idée d’investir dans l’achat d’une boîte de recyclage des masques chirurgicaux. L’entreprise Plaxtil, implantée dans la Vienne, propose en effet de transformer les masques en kits scolaires pour écoliers : équerre, rapporteur et règle. Le tout pour un coût de 0,13 centime par masque en moyenne.
La boîte a été installée à la marie d’Anould, récoltant quelques 600 masques en l’espace de 2 mois. 600 masques qui ont permis de fabriquer 8 kits pour écoliers, que « Il est encore temps en Déodatie » a offert par tirage au sort sur internet. Mais au-delà de sa seule action, l’association souhaite que cette initiative fasse des émules, qu’elle suscite l’engouement des collectivités.
Ce qui est notamment le cas de la Communauté de Communes de Bruyères Vallons des Vosges, qui a lancé une action à grande échelle. En travaillant également avec l’entreprise Plaxtil, 16 800 masques ont été collectés du 15 octobre au 15 décembre derniers, via 7 bornes réparties dans des lieux stratégiques du territoire (piscine, grande surface, maisons France Services, etc.). Au total, l’opération a permis de créer 224 kits pour les écoliers, qui sont distribués en ce début d’année.
Pour obtenir plus d’informations sur cette initiative éco-responsable : ilestencoretemps.deodatie@gmail.com ou 07-84-26-57-36.
J.J.
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