Il y a du changement au 35, rue Jacques-Delille à Saint-Dié-des-Vosges. Les locaux de la Galerie 36e Art se sont mués en un Centre d’Art Urbain Contemporain – CAUC. Soutenu financièrement par la Ville, ce nouvel espace artistique a été baptisé « Sous les bombes », en référence à l’ancien Café des Ruines, qui accueille aujourd’hui le CAUC, mais aussi en référence aux bombes aérosols, quasi indissociables de l’art urbain.
Mais si la forme change, le fond reste peu ou prou identique, puisqu’il s’agit à travers cette nouvelle structure de promouvoir l’art urbain sous ses différentes formes. La différence notable étant que « Sous les bombes » laissera une place majeure à la création in-situ, directement sur place. Aux commandes, on retrouve toujours Romain Durain et Jennifer Fangille, qui ont invité l’artiste français Rero pour inaugurer les lieux avec une première exposition. Rero, dont le travail a pu être notamment aperçu au Centre Pompidou ou à la Fondation Vasarely, « raye les mots pour les souligner » à grands renforts de punchlines et aphorismes, d’une trahison des images, de jeux sémantiques et de mises en pièces des nombreuses contradictions de l’époque.
C’est ce vendredi soir que s’est tenu le vernissage de l’exposition « NTCAEQLMSD », acronyme de « Notre tâche consiste à empêcher que le monde se défasse », en présence du maire Bruno Toussaint, du député David Valence et de Claude Kiener, vice-présidente de la Communauté d’Agglomération déléguée à la Culture. Gratuite et ouverte à tous, cette première exposition pour le CAUC « Sous les bombes » est visible jusqu’au 15 octobre, le vendredi de 14h à 16h, le samedi de 15h à 18h et le dimanche de 15h à 17h. Durant les Journées Européennes du Patrimoine, qui se dérouleront cette année les 16, 17 et 18 septembre, l’exposition sera ouverte vendredi de 14h à 17h, samedi de 14h à 18h et dimanche de 14h à 18h. Et pour celles et ceux qui se questionneraient sur l’avenir des « Histoires Urbaines », le parcours de fresques urbaines de Saint-Dié-des-Vosges, pas d’inquiétude car d’autres œuvres viendront le compléter à l’avenir.
J.J.
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