Environ une centaine de terrains de sports synthétiques sont construits chaque année en France. Mais les microplastiques utilisés pour les fabriquer posent problème.
Car si le risque sanitaire pour les utilisateurs des terrains synthétiques a été jugé négligeable par l’Agence de sécurité sanitaire, les microplastiques s’échappent dans l’environnement : eau, fruits, légumes… et par extension dans notre organisme. La Comission européenne propose ainsi d’interdire l’aménagement de terrains de sports synthétiques à base de microplastiques. Selon cette proposition, il ne serait plus possible d’en construire d’ici 6 ans.
A Saint-Dié-des-Vosges, où la Ville a pour projet d’investir dans un nouveau terrain de football synthétique, celui actuellement utilisé par le SRDK commence à sérieusement accuser son âge, il n’y a pas d’inquiétude si les microplastiques venaient à être interdits.
Comme l’a expliqué l’adjoint aux Sports Mustafa Guglu, « c’est un détail, on s’adaptera. On se penchera sérieusement sur la question lorsque le moment sera venu d’investir dans un nouveau synthétique, mais il est aujourd’hui possible d’utiliser du liège ou des noyaux d’olives broyés. Le nouveau terrain devrait être aménagé d’ici la fin du mandat municipal, en 2026, sachant que cela représente un investissement compris entre 500 000 et 700 000€. On a aussi pour projet de remplacer la piste d’athlétisme et de refaire les vestiaires du stade de rugby. »
J.J.
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