Le projet de reconstruction du refuge de la SPA Déodatienne, aux Moîtresses à La Bolle, a été initié il y a maintenant quelques années. En ce début d’année 2023, le projet continue de progresser, doucement mais sûrement, avec le premier bâtiment « en dur » qui se termine.
D’une surface au sol d’environ 90 m², ce bâtiment, le premier à sortir de terre depuis le lancement de la reconstruction du refuge, accueillera la quarantaine et l’infirmerie pour les chats d’un côté, la quarantaine et l’infirmerie pour les chiens de l’autre. Le tout carrelé, avec des dalles en forme de diamants pour faciliter l’évacuation des liquides, et avec de nombreuses fenêtres pour apporter une certaine luminosité. Comme l’explique Catherine Toussaint, « il n’y aura pas de mobilier au sol, ceci pour faciliter le nettoyage des locaux. »
Une fois ce bâtiment terminé et pleinement fonctionnel, ce qui sera le cas dans le courant de l’année, l’association de protection animale s’attellera à la construction des 2 chatteries et du premier box du futur chenil. « Nous avons décidé de construire le chenil box après box, et non un seul et grand bâtiment. Ce qui nous permettra de lancer les travaux plus tôt et de les poursuivre au fur et à mesure » précise Catherine Toussaint, avant de lancer un appel. « Nous cherchons actuellement un dessinateur de plans pour nos 2 chatteries. »
Quant aux personnes qui estiment que la reconstruction du refuge prend beaucoup de temps, la présidente tient à rappeler que « les travaux sont principalement réalisés par des bénévoles, et non des professionnels, et qu’une partie des matières premières proviennent de dons. Personnellement, je préfère que cela prenne un peu plus de temps mais qu’on dépense moins. Si avec le budget d’un bâtiment construit entièrement par des professionnels on peut en construire 2 plus lentement, alors je choisis la deuxième option. »
La SPA Déodatienne, qui vient de remplacer son véhicule d’intervention, accueille actuellement environ 70 chats pour une centaine de chiens. Au refuge, mais aussi dans de nombreuses familles d’accueil. La philosophie de l’association étant de faire tout son possible pour sauver les animaux, les frais vétérinaires annuels sont donc élevés. De l’ordre de 100 000€ par an. Et si l’avancement du projet de reconstruction est une note positive, en revanche ces dernières fêtes de fin d’année ont été marquées par une vague d’abandons de chiens… pas moins de 15 contre 12 l’an passé à la même période. « 70 chiens ont été pris en charge suite à des abandons en 2022. Heureusement les adoptions sont nombreuses, sachant que nous sommes très exigeants et vigilants avec les personnes qui souhaitent adopter » souligne Catherine Toussaint en guise de conclusion.
J.J.
0 commentaire