Olivier Besin a fait le déplacement le week-end dernier à Troyes, pour assister au match ESTAC – RC Lens. (Photographies Olivier Besin)
Olivier Besin est travailleur social à Saint-Dié-des-Vosges, ville où il habite depuis maintenant plusieurs années. Passionné de sport, tout particulièrement de football, le trentenaire enfile inlassablement son écharpe et son bonnet sang et or pour supporter l’équipe du RC Lens.
S’il est un fidèle et fervent supporter du club nordiste, et non d’un club de l’Est, c’est tout simplement parce qu’il est originaire de Cambrai, dans les Hauts de France. « J’ai de la famille à Lens, donc depuis tout petit on allait voir les matchs à Bollaert (NDLR : le stade du RC Lens). On est abonnés en famille depuis de nombreuses années. On a toujours continué à suivre le club, même pendant les 5 années passées en Ligue 2. Avec mon travail je me suis éloigné du Nord de la France, mais je suis toujours derrière le RC Lens. Je me rend à Bollaert quand je rentre voir ma famille, environ tous les 2 mois. Et dès que l’opportunité se présente, j’assiste aux déplacements du club. Très récemment, je me suis rendu au stade de la Meinau de Strasbourg puis au stade de l’Aube de Troyes. Quand je ne me peux pas être présent dans les tribunes, je regarde les matchs à la télévision. Je croise toujours les doigts pour qu’on joue l’US Raon-l’Etape ou le SAS Epinal en Coupe de France, mais ça n’est pas encore arrivé » explique Olivier Besin, qui apprécie également l’image véhiculée par les Sang et Or.
« Au-delà d’aimer le football et au-delà d’aimer le stade Bollaert, le RC Lens renvoie aussi aux mineurs de fond et aux origines polonaises de nombreuses personnes originaires de là-bas. C’est se souvenir de nos aïeux, je dirais que c’est presque un devoir de mémoire. Et puis j’ai de très bons souvenirs de Bollaert quand j’y allais alors que j’étais petit. Les stades n’étaient pas aux normes comme ils peuvent l’être aujourd’hui, c’était moins aseptisé. Il y avait une telle foule et une telle ambiance. Il faudrait que le football au stade reste populaire et qu’il ne devienne pas comme, par exemple, en Angleterre où c’est devenu hors de prix d’assister à un match. Car il faut se souvenir d’où vient le football. Le RC Lens garde encore cette ambiance populaire, contrairement à d’autres clubs. »
Quant à l’excellente saison 2022 – 2023 des Sang et Or, qui pointent actuellement à la 2e place du championnat à seulement 3 points du PSG, Olivier Besin espère qu’elle débouchera sur une place européenne. « Cette saison est celle où tout nous réussi. L’idéal est de finir dans les 5 à 6 premiers pour retrouver l’Europe. Ce serait vraiment mérité pour les joueurs qui viennent de la période Ligue 2. L’affiche de rêve serait RC Lens – FC Barcelone. Je ne suis jamais allé au Camp Nou et c’est un stade qui me fait rêver. »
J.J.
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