Pub
Pub
S'abonner à la newsletter
Pub
Pub

vendredi 20 septembre

La romancière Agnès Ledig à la rencontre des élèves du lycée Baumont

0 commentaire

0

Écouter cet article

Rencontre_Agnès_Ledig_Lycée_Baumont (3)

La romancière Agnès Ledig s’est rendue au lycée Georges-Baumont ce lundi après-midi afin d’échanger, à la demande de la professeure de Lettres Danièle Gaspard, avec les élèves de Premières Générales 1 et 2.

C’est dehors, sous le soleil, que l’autrice a succès, sage-femme de formation et de métier avant sa nouvelle carrière, a répondu aux multiples – et pertinentes – questions des adolescents. Agnès Ledig est tombée dans les livres toute petite. Ses parents, tous 2 instituteurs, et un professeur de Français au collège lui ont transmis cette envie d’écrire. « Je tenais un petit journal quand j’étais étudiante. J’ai toujours aimé écrire. L’écriture de romans est arrivée plus tard, après avoir perdu mon petit garçon d’une leucémie. Nous n’avions plus le temps pour rien avec mon mari lors du traitement de notre fils, alors tous les dimanches soirs j’écrivais un bulletin d’informations pour nos proches, « Les petites nouvelles de Nathanaël. Quand notre enfant est décédé, un médecin m’a persuadé de continuer à écrire. J’avais des choses à dire au monde entier par rapport à ce deuil. Mais je n’avais pas envie de parler de moi ni de mon mari… je suis passé par des personnes fictifs. J’ai donc écrit mon premier roman, j’y ai pris goût. J’ai écrit le second, puis le troisième, etc. »

Son livre dont elle est le plus fière ? Son deuxième roman « Juste avant le bonheur » aux éditions Albin-Michel, qui a été traduit dans une vingtaine de langues et qui a véritablement lancé sa carrière dans l’écriture. « C’est un roman fondateur. C’est le premier que j’ai écrit, mais qui a été remanié après la sortie de « Marie d’en haut ». « Juste avant le bonheur » a aidé beaucoup de personnes et j’en suis assez fier. Il a permis à des gens d’aller mieux et de progresser dans la vie. Je suis également fière de « Pars avec lui », un roman qui aborde la thématique des violences conjugales. Une vingtaine de femme m’ont écrit pour me dire que le livre avait changé leur vie. Et je suis également fière de redonner goût à la lecture à des personnes qui ne lisaient plus. »

Si aujourd’hui Agnès Ledig vit « assez bien » de ses livres, « je suis une autrice populaire, je vends beaucoup de livres mais les places sont chères », le succès n’a pas été immédiat. « Au départ j’avais écris « Juste avant le bonheur » pour moi, puis l’idée de me faire éditer est venue. J’avais envoyé le textes à différentes maisons d’édition, mais il n’a pas été retenu. J’ai participé au prix Femmes Actuelles, où je suis arrivée 40e sur 500. Cela m’a encouragé à poursuivre. J’ai ensuite écris « Marie d’en haut » et là j’ai été retenue. J’ai obtenu le prix « Coup de cœur des lectrices » et j’ai été publiée via les Nouveaux Auteurs. »

Après ce temps d’échange, Agnès Ledig s’est prêtée au jeu des dédicaces, pour ensuite se livrer à une interview pour la radio du lycée. Son dernier roman en date, « Un abri de fortune », est paru le 1er février 2023 aux éditions Albin-Michel, avec en toile de fond la forêt vosgienne.

J.J.

Agnès Ledig

Lycée Georges-Baumont

0 commentaire

Laisser un commentaire