Des pêches électriques ont été menées ces derniers jours en Déodatie dans les affluents de la Meurthe, comme le Taintroué et le Rabodeau, afin d’évaluer la population piscicole.
La Fédération de Pêche des Vosges a procédé aux pêches électriques, avec l’aide des AAPPMA locales et l’ONF, pour le compte de la Communauté d’Agglomération. Comme l’explique Elodie Poutrieux, directrice du service Environnement de l’intercommunalité, « la Communauté d’Agglomération a sollicité la Fédération de Pêche pour effectuer ces pêches, d’une part pour dresser un état des lieux de la population piscicole avant travaux, qui seront réalisés sur les affluents de la rive gauche de la Meurthe en 2023. Notamment des coupes de résineux, l’effacement d’ouvrages nuisant à la continuité piscicole et 2 chantiers de restauration hydromorphologique, dont l’un consistera à remettre à ciel ouvert un cours d’eau passant sous un étang. Le deuxième objectif de ces pêches électriques est que l’on manquait de données sur certains cours d’eau quant à leur population piscicole. »
Pour la 17e et dernière des pêches électriques, rendez-vous était donné en début d’après-midi ce mardi aux Rouges-Eaux, sur les berges de la Mortagne. Sur une distance de 100m, et en 2 passages en remontant le courant, les eaux de la rivière ont été sondées à l’aide d’électrodes pour pouvoir capturer les poissons vivants qui, une fois inventoriés et mesurés, sont ensuite remis à l’eau. Le bilan de cette pêche électrique étant que les eaux de la Mortagne, classes en première catégorie, sont en grande majorité peuplées de petites truites sauvages. D’autres pêches électriques vont être menées dans les Vosges par la Fédération Départementale, mais cette fois-ci dans le cadre du suivi de l’ombre commun.
J.J.
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