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La ligne ferroviaire Epinal-Saint-Dié-des-Vosges a été officiellement rouverte le 12 décembre 2021, en présence du premier ministre de l’époque Jean Castex. Un peu plus d’un an et demi plus tard, le syndicat CGT Cheminots de Saint-Dié-des-Vosges et environs estime que « le constat n’est, malheureusement, pas très reluisant. » A ce propos, la CGT distribuera un tract en gare de Saint-Dié-des-Vosges dans la matinée du mardi 19 septembre, titré « Ligne Epinal-Saint-Dié-des-Vosges-Strasbourg. Un an et demi après sa réouverture, où en sommes-nous ? »
Dans ce tract, la CGT alerte notamment sur les travaux à réaliser à l’avenir, en complément de ceux déjà réalisés. « Une première phase de régénération de la ligne a été engagée pour un montant global de 21 millions d’€, cofinancés par l’Etat et la Région. Certes, cette première phase a permis la reprise des circulations le 12 décembre 2021, mais les parties de voies régénérée n’ont représenté en totalité que 1/6e du parcours entre Arches et Saint-Dié-des-Vosges. Les 5/6 restant ne donnent que 5 ans de visibilité pour une exploitation dans des conditions normales. »
Le syndicat déplore également « un service public au rabais », et demande de nouveaux arrêts entre Epinal et Saint-Dié-des-Vosges. « Seules sont desservies les gares de Arches et de Bruyères, et cette dernière sans accès PMR. Ce constant laisse sur la touche notamment 2 bassins de vie importants, la vallée de la Haute Meurthe et la vallée de la Vologne. L’absence de service dans les gares va complétement à l’encontre des besoins des populations, notamment les plus précaires, la précarité ne se résumant pas seulement à l’aspect financier. »
Enfin, les cheminots CGT déodatiens soulignent « qu’il est urgent de remettre à niveau le réseau, de redéfinir à la hausse les services dans les gares, dans les trains et au sein des équipes techniques Réseau ainsi que dans l’ingénierie. C’est pourquoi le syndicat CGT a élaboré un document de modernisation de la ligne Epinal-Saint-Dié-des-Vosges-Strasbourg pour le développement d’un grand service public ferroviaire répondant aux enjeux énergétiques, climatiques et d’aménagement des territoires. Tous les acteurs du ferroviaire, du ministre des transports aux élus locaux, ont eu connaissance de ce document. »
J.J.
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