Le syndicat CGT Cheminots de Saint-Dié-des-Vosges et environs a rédigé un document de 16 pages portant sur le fret ferroviaire en Déodatie.
« Par ce document, nous souhaitons apporter une analyse sur les politiques, décousues voire destructrices du transport public ferroviaire SNCF. Nous visons à apporter des axes de réflexion et amener, les décideurs, l’ensemble des élus de collectivités, les citoyens, à s’emparer de la question de l’organisation du transport des marchandises aux niveaux local, national et international. A l’heure où le réchauffement climatique devient une urgence, à l’heure où nous constatons une augmentation des coûts directs et indirects, ainsi que les impacts liés au transport routier, le mode ferroviaire est la solution pour répondre au mieux aux enjeux de société vitaux auxquels nous sommes confrontés. »
En s’appuyant sur le plan national de développement du fret SNCF, présenté par la fédération CGT des cheminots le 21 septembre 2020, le syndicat déodatien propose notamment de redynamiser le réseau et des gares de fret du territoire, en particulier les gares de Raon-l’Etape, Saint-Dié-des-Vosges et Bruyères ; de maintenir tout en développant les infrastructures existantes, en prenant pour exemple la carrière de Trapp de Raon-l’Etape, « où aujourd’hui les acheminements ferroviaires représentent seulement 2 trains au départ par jour, avec l’absurdité que les engins de traction utilisés sont thermiques alors que les voies de services et la ligne vers Lunéville sont électrifiées » ; de relancer le transport de bois par le ferroviaire, « malgré un taux de boisement de 48% de notre département et 1 600 000 mètres cubes de bois récoltés annuellement, aucun de ceux-ci ne transite plus par le fer » ; de concrétiser « une réelle volonté politique de report modal », en illustrant ce propos par la proximité de la base de Laronxe de la ligne Lunéville-Saint-Dié-des-Vosges.
Le syndicat déodatien estime également que « la question de la préservation des réserves foncières de la SNCF, deuxième plus important patrimoine foncier français, est primordiale. Cela permet, en gardant tout le potentiel foncier, de se donner les moyens matériels indispensables à la recréation de trafics ferroviaires dans la vallée de la Meurthe, dans la vallée de la Bruche ainsi que dans la vallée de la Vologne. »
Le document complet est consultable en cliquant ici, sachant que les cheminots CGT seront présents en gare de Raon-l’Etape le mardi 31 octobre en matinée, à partir de 8h30, pour présenter ce document au public.
J.J.
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