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L’ARS Grand Est, en collaboration avec la Région Académique Grand Est et l’Assurance Maladie, poursuit sa campagne de vaccination contre le papillomavirus humain (HPV) auprès des élèves de 5ᵉ. Cette seconde phase, qui s’étend à 2025, inclut désormais les établissements sociaux et médico-sociaux (ESMS) accueillant des jeunes de 11 à 14 ans.

Une vaccination accessible à plus d’élèves

Les instituts médico-éducatifs, thérapeutiques, d’éducation motrice, ainsi que les structures pour déficients auditifs et visuels, sont désormais concernés par cette campagne. Une communication spécifique est mise en place auprès des parents ou représentants légaux pour recueillir leur consentement. En cas de difficulté à organiser les séances de vaccination au sein des établissements, des équipes médicales habilitées pourront être mobilisées.

Un accès facilité aux vaccins

En complément de la vaccination HPV, les familles des académies de Nancy-Metz et Reims peuvent bénéficier gratuitement de la mise à jour des autres vaccins obligatoires, sur autorisation parentale spécifique. Les collèges alsaciens, quant à eux, ne sont concernés que par la vaccination anti-HPV.

Un enjeu de santé publique

Le vaccin anti-HPV est l’un des rares vaccins capables de prévenir certains cancers. L’an dernier, près de 9 000 élèves de 5ᵉ du Grand Est ont été vaccinés. Grâce à cette campagne, la couverture vaccinale a progressé de 23 points pour atteindre 64 % chez les filles et 52 % chez les garçons de la cohorte 2011. Cette avancée s’inscrit dans une dynamique nationale de lutte contre les infections à HPV.

Autorisation parentale : une nouvelle phase de recueil

Les parents peuvent donner leur consentement via la plateforme numérique dédiée, accessible du 27 janvier au 7 mars 2025. Un nouvel envoi du lien et du QR code sera effectué par les chefs d’établissements. Des formulaires papier et des traductions seront également disponibles si nécessaire.

Avec cette nouvelle phase, l’ARS Grand Est renforce son engagement en faveur de la prévention des cancers liés au HPV, garantissant ainsi à un plus grand nombre d’élèves une protection efficace et gratuite.