À partir de ce vendredi 7 mars, Le MUR Épinal accueille une nouvelle fresque signée ARDIF, street-artiste parisien reconnu pour son travail autour des « mécanimaux ».
Pour cette 43ᵉ installation, l’artiste nous propose un panda roux alangui, dont le corps fusionne avec une architecture mécanique, dans un style qui lui est propre. L’œuvre restera visible jusqu’au 19 avril 2025, offrant au public spinalien une nouvelle exploration de l’hybridation entre nature et technologie.
Un panda roux entre douceur et mécanique
Après le loup de Shaka, Le MUR Épinal poursuit sa série d’œuvres animalières en collaborant cette fois avec ARDIF. Cet artiste, formé à l’architecture, développe depuis plusieurs années un univers où le vivant et l’urbain se fondent en une seule entité graphique. Son panda roux, à la fois délicatement posé sur une branche et traversé par des engrenages, illustre cette tension entre le monde naturel et l’industrialisation galopante.
Son travail repose sur une dualité saisissante : d’un côté, la douceur et la symétrie organique de l’animal, de l’autre, la complexité des structures architecturales qui s’entrelacent dans son pelage. Cette hybridation offre une réflexion sur la place du vivant dans notre environnement artificialisé.
Le MUR Épinal, une galerie à ciel ouvert
Avec cette nouvelle fresque, Le MUR Épinal confirme son statut de lieu d’expression artistique en perpétuelle évolution. Situé entre La Plomberie et La BMI (46b, rue Saint-Michel, Épinal), cet espace permet à des artistes contemporains de partager leur vision avec le public, transformant la ville en un musée à ciel ouvert.
L’œuvre d’ARDIF s’inscrit dans cette dynamique, apportant une nouvelle dimension à cette galerie urbaine éphémère. Entre poésie visuelle et message écologique, ce panda roux mécanique invite à la contemplation et à la réflexion sur notre relation au vivant et à la technologie.
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