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samedi 27 juillet

Les stations de montagne face au changement climatique : « les politiques publiques d’adaptation ne sont pas à la hauteur des enjeux « 

"Un modèle économique qui s’essouffle"

17 commentaires

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Dans l’une de ses récentes publications, la Cour des Comptes se penchait sur le cas des stations de montagne dont le destin est notamment lié au tourisme hivernal et plus précisément au ski, modèle économique qui s’essouffle. mais surtout, une enquête semble révéler que « les politiques publiques d’adaptation ne sont pas à la hauteur des enjeux » et livre six recommandations qui permettraient de trouver des voies pertinentes de diversification.

Publication à lire ici : https://www.ccomptes.fr/fr/publications/les-stations-de-montagne-face-au-changement-climatique

Dans l’une de ses récentes publications, la Cour des Comptes se penchait sur le cas des stations de montagne dont le destin est notamment lié au tourisme hivernal et plus précisément au ski, modèle économique qui s’essouffle. mais surtout, une enquête semble révéler que « les politiques publiques d’adaptation ne sont pas à la hauteur des enjeux » et livre six recommandations qui permettraient de trouver des voies pertinentes de diversification.

Publication à lire ici : https://www.ccomptes.fr/fr/publications/les-stations-de-montagne-face-au-changement-climatique

17 commentaires

  • Avatar du commentaire numéro 72

    Choukov

    Et des élu(e)s peu visionnaires de communes marquées par ce déclin inexorable tentent fermement d’empêcher les initiatives locales de mise en œuvre d’activités plus adaptées au réchauffement.
    Interdiction de pratiques nouvelles, interdictions d’accès aux massifs, abandon de structures artificielles ou naturelles déjà existantes, peu d’aides ni subventions au soutien de bénévoles…. Bâtons administratifs.…
    Un village en particulier pourrait s’en reconnaître.
    Retour aux Vosges de Charlemagnes.

  • Avatar du commentaire numéro 73

    Jean-Paul Petit

    La cour des comptes, c’est son rôle, met les pieds dans le plat. Désagréable mais réaliste. Il est à noter que les 42 stations de ski contrôlées par la cour se situent dans les Alpes, les Pyrénées, le Massif Central et le Jura, aucune ne se situe dans les Vosges. Ce qui semble indiquer que pour nous Vosgiens, la page est déjà tournée.
    Les recommandations de la cour des comptes paraissent cependant bien abstraites, et leur mise en oeuvre peu opérationnelles.
    Juste une question: pour faire vivre nos vallées, n’y a-t-il rien d’autre que le tourisme, le 100% tourisme?

    • Avatar du commentaire numéro 74

      Bingo.

      Que proposez vous de concret.
      En 45 ans grace à la mondialistation , à la course au social et aux doigts de pieds en éventail , notre pays est passé de 5.5 millions d’emplois industriels à 3.2 millions.
      Et on a beau écoper plein badin, notre bateau s’enfonce et s’enfonce encore.

      • Avatar du commentaire numéro 75

        cbt

        Ce que je propose: FREXIT et taxes douanières à outrance de tout ce qui provient de l’étranger. Cela ne nous fera pas plus de mal que maintenant vu que la balance commerciale est déficitaire .

      • Avatar du commentaire numéro 77

        Jean-Paul Petit

        Comme d’habitude, constats pertinents, Bingo, et bonne question. Quoi de concret?
        Sur les pistes de ski en voie de désaffection, on pourrait restaurer des prairies d’élevage, bovin ou ovin, on pourrait transformer, les bâtiments de la Mauselaine en fermes agricoles. Ceci améliorerait notre dépendance alimentaire.
        Grâce aux pluies abondantes de la mauvaise saison, on pourrait construire et remplir des réserves d’eau en prévision des sécheresses estivales. Cela pourrait atténuer les inondations en aval.
        De même, grâce à la forte déclivité de notre relief, on pourrait construire des microcentrales électriques sur nos ruisseaux et rivières les mieux alimentés sur le bassin de la haute Vologne. Cela diminuerait notre dépendance énergétique en hiver. Voilà des emplois industriels en perspective.
        Au lieu de brader le bois de nos forêts à des entreprises d’Alsace, quand ce n’est pas d’Allemagne ou de Chine, on pourrait favoriser nos industriels locaux.
        Je vous accorde l’objection que ça fait beaucoup de « on pourrait… ».Ce n’est naturellement pas un individu isolé qui peut se lancer dans de telles aventures (encore que…).Cela nécessite un investissement collectif d’importance, sur une longue période, bien plus longue qu’un mandat électoral.
        Pardonnez-moi d’avoir utilisé les gros mots « agriculture », « élevage », « industrie », « énergie ». C’est sans doute très impoli et parfaitement démodé. Bien que concret.
        Je rêve, et je m’en bats la coulpe, de rétablir un volontarisme souverain, et de rendre un capitaine au navire. Très démodé, décidément.

        • Avatar du commentaire numéro 80

          Bingo.

          Ce ne sont pas les 300 vaches que l’on mettra à brouter sur le domaine skiable qui remplaceront les 30 millions de chiffres d’affaires ( chiffre d’affaire direct et retombées indirectes ) engendrés par l’activité ski..
          Je vous accorde par contre qu’il y a beaucoup de choses à faire  pour relancer notre industrie mise à sac par le dogme open bar de la mondialisation.
          Concernant la gestion de notre eau, je suis également d’accord avec vous. Il est totalement anormal de laisser des centaines de milliards de m3 d’eau douce se perdre sans rien faire pour la gérer et ( ou ) la retenir.

        • Avatar du commentaire numéro 85

          choukof

          La « gestion » de l’eau est couronnée par le Code rural et forestier, écrit et voté par des parisiens qui ont une idée très restrictive, imaginaire et utopique de la chose hydrique.
          Conclusion: interdiction, interdiction, interdiction

  • Avatar du commentaire numéro 82

    Jean-Paul Petit

    C’est bien, 30 millions, ça fait près de 4000 euros par habitant, personne ne cracherait dessus. Mais sans neige et donc sans ski, que deviendront ces 30 millions?
    « L’or m’a ruiné  » se désole le général Sutter dans le roman de Blaise Cendrars, L’or. L’or blanc est-il en passe de ruiner Gérardmer?
    Nos vraies richesses sont sous nos pieds, autour de nous, et nous ne les voyons pas. Tels les pauvres diables de la Parabole des Aveugles dans le tableau de Pieter Brueghel, nous nous laissons guider vers un trou sans fond.
    De l’or, de l’or, de l’or. Mine de rien, nous les avons, ces mines d’or; Vraies, solides, abondantes.
    L’eau, le bois, le granit. Entre autres.
    L’eau, j’ai déjà dit.
    Le bois aussi. Précisons: nous achetons des meubles Ikea fabriqués en Chine avec des bois d’épicéas abattus dans les Vosges pour cause de scolytes. C’est d’une folie à se coiffer d’un entonnoir.
    Le granit. Terre de Granit, c’est même un label régional. Abondant, de belle qualité. Remettons en chantier nos carrières. C’est moins bête que d’importer d’Espagne, de Chine, du Brésil le granit de nos pierres tombales et de nos places publiques.
    Oui, bon, à condition de le vouloir vraiment. Civilisation des loisirs, ou civilisation du travail?

    • Avatar du commentaire numéro 84

      choukof

      Le granit importé est transporté gratuitement en fonds de cargos.
      Et pour l’or, l’or physique, l’or qui brille…. Personne n’en a trouvé dans le ruisseau du Grand Ventron ?

  • Avatar du commentaire numéro 83

    Bingo.

    C’est totalement utopique.
    Hormis fermer nos frontiéres aux produits des pays qui ne respectent pas nos lois environnementales , sociales, ou qui pratiquent le dumping ( panneaux solaires, voitures electriques ), je ne vois pas comment on pourrait relancer l’industrie du bois ou du granit dans notre département.
    Et nos partenaires allemands, maitres de l’UE, qui ont besoin du libre échange pour exporter leurs voitures et leurs machines outils, ne seront pas d’accord.

    • Avatar du commentaire numéro 86

      Jean-Paul Petit

      C’est lumineux, Bingo. L’indépendance retrouvée et donc une chance de s’en sortir ou la soumission à nos concurrents, que vous identifiez parfaitement, et le navire coule.
      « Nos partenaires »? Les Etats n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts. Et les intérêts de ceux-là sont diamétralement opposés aux nôtres.

      • Avatar du commentaire numéro 88

        Bingo.

        Relisez mon post monsieur Petit.
        Je ne parlais pas des américains ( lesquels n’ont pas de partenaires mais des vassaux…. ) mais des allemands.

        • Avatar du commentaire numéro 89

          Jean-Paul Petit

          Je vous avais parfaitement compris, Bingo. Quand vous dites que les Allemands ne seront pas d’accord, ça laisse entendre que nous devrions leur obéir, et nous soumettre à leurs choix, d’ailleurs fort mauvais…comme des vassaux. Nous avons autrefois expérimenté cela, et ça n’a pas laissé de trop bons souvenirs. Alors oui, moi, je préfère leur désobéir et résister.

  • Avatar du commentaire numéro 87

    Mel

    Des initiatives d’activités touristiques « propres « ont été développées sur Gerardmer…elles sont toujours en fonction, cependant les elus n’ont pas souhaité encourager ces activités: tout dépend qui les crée, qui les exploite..on n’est pas tous les bienvenus à Gerardmer et il ne faut pas trop en dire surtout sinon on en assume les conséquences.

  • Avatar du commentaire numéro 90

    Bingo.

    Je suis d’accord sur ce point là avec vous.

  • Avatar du commentaire numéro 95

    Fab

    Hivers similaires à ceux des années 90 , très peu de neiges .
    Investissements et ouvertures de nouvelles pistes disproportionnés, personnel en surnombre avec statut de fonctionnaire dans une station qui aurait dû être cédée au privé au début des années 2010 époque des vaches grasses
    Bref une gestion de socialiste .

    • Avatar du commentaire numéro 101

      Lucien

      avec le grand soutien du département et région ……. des projets faramineux , très très onéreux là on ne compte pas le prestige et la guéguerre de la concurrence ; mais là le grain de sable est là ; en gros c’est la cigale et la fourmis : tout est démesuré pour ces deux stations ; bien que les années fastes a permis de bien investir hors des Vosges et à A méville qui coté rentabilité je demande à avoir .

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