Le vendredi 28 mars 2025, nombreux étaient les élus locaux et les structures partenaires qui se sont mobilisés pour participer à la restitution de l’étude de faisabilité du projet de voie verte sur l’axe Bruyères –Gérardmer.
Lancée depuis septembre 2024, cette étude portée par le PETR du Pays de Déodatie vise à apporter les premiers éléments techniques, financiers et à présenter un calendrier prévisionnel de réalisation.
Le parcours retenu traverserait les territoires des communes suivantes : Bruyères, Laval-devant-Bruyères, Champs‐le‐Duc, Laveline‐devant‐Bruyères, Jussarupt, Granges‐Aumontzey, le Kertoff, Kichompré, Gérardmer pour finir aux abords du lac de Gérardmer. Ce cheminement de 25 km a été conçu pour mailler le territoire et offrir un support de mobilité douce tant à nos habitants et à leurs enfants qu’aux visiteurs. Au-delà de la voie verte en elle-même, des infrastructures seraient à prévoir pour optimiser le confort de l’usager (points d’eau, aires de services, aires de repos, parkings le long du parcours). Notons que la commune de Granges‐Aumontzey a été identifiée pour accueillir un espace de stationnement qui permettrait de désengorger la ville de Gérardmer pendant les saisons hautes et qui offrirait un potentiel de développement économique sur la commune.
Le bureau d’étude TTK GMbH et l’agence technique départementale des Vosges ont apporté des éléments rassurants sur la faisabilité technique du projet. Aucun point bloquant ne vient remettre le projet en cause et l’ensemble des ponts présents sur l’ancienne ligne ferroviaire Laveline-Gérardmer sont en très bon état de conservation. La réutilisation du foncier ferroviaire de l’ancienne ligne est d’ailleurs une formidable aubaine puisqu’elle offre sécurité et confort sur 16 km avec des coûts de réalisation minimaux. Aucune autre option sérieuse n’a d’ailleurs été retenue en raison de la topographie des lieux et des milieux naturels alentours.
Concernant les calendriers de livraisons, l’année 2025 serait fléchée pour réaliser les pièces administratives nécessaires au recrutement d’un maitre d’œuvre. L’année 2026 serait dédiée à la réalisation d’un inventaire quatre saisons et à la phase de conception des plans. L’année 2027 verra l’arrivée des premiers travaux pour une livraison finale prévue en 2029. Ce qui doit durer prend du temps, il faudra donc faire preuve de patience et de persévérance.
Concernant l’aspect financier, le projet est estimé entre 5.7 et 7.6 Millions d’euros en fonction de options retenues (hors acquisitions foncières et aménagements des aires de repos). A noter que la vente des rails présents sur 16km viendra alléger ce montant, que cette somme est répartie entre deux intercommunalités et qu’elle sera lissée sur plusieurs années.
La sous-préfecture de Saint Dié des Vosges, partenaire privilégié dans ce projet, organisera un tour de table avec les financeurs au printemps afin d’optimiser la recherche de subventions et d’aides mobilisables.
Sur la base de ces éléments, un nouveau comité de pilotage se réunira à la fin du mois de juin 2025 pour décider de la suite à donner à ce projet structurant et ambitieux.
9 commentaires
jean luc Marchal
Bonjour,
Pourquoi mettre autant d’argent pour réaliser une voie verte ? Dans l’Ain entre Gex et Grilly une voie a été réalisée en dépensant très peu d’argent , uniquement un nettoyage , dessouchage et enlèvement des arbres . les rails ont été conservées et ont servi de règle pour lisser le tout venant , cela suffit pour faire le bonheur des cyclistes . à méditer….
THOMASK
Vingt ans de retard sur les autres vallées vosgiennes et ce n’est pas fini.
Si il venait à l’idée de nos gouvernants d’instaurer une politique de rigueur financière, il serait bien difficile de trouver des budgets pour ce projet bloqué depuis des années pour la municipalité de Gérardmer.
Laurent
Et hop 8 millions en moins pour la remise en état de notre ligne de train… Effectivement vaut mieux consacrer de l argent pour la mobilité de demain pour y faire du vélo,!!! n’ importe quoi,..merci mais sans moi …
Remettre nos trains bordel,
Vélo bobo
Les pauvres n’ont pas d’autos. Parole de ministre.
Ils n’auront plus de trains mais feront du vélo (.vélo cargo évidemment) pour aller et venir.
Un nouveau modèle de train plus petit, électrique sur batteries rechargeable sur portions, existe pourtant.
Les pauvres n’auront plus d’électricité que de façon intermittente car les villes boufferont tout mais ils seront contents.
Soyons contents !
BRIONNE
J’ ai honte !
Mais qu’ est-ce qui se passe avec les voies vertes?
Ce que veulent les gens, ce sont des trains!
Un cadencement horaire des trains tout au long de la journée voire à la demi-heure ou au quart d’ heure aux heures de pointe. La solution FERROVIAIRE est la meilleure solution fiable pour des transports en commun.
J’ aime énormément le vélo mais je ne vois que très peu de cyclistes faire du vélo l’ hiver venu. Autre remarque, très peu de personnes âgées ou pas utilisent le vélo sur de longues distances.
Vous dites que les ponts sur l’ ensemble de l’ ancienne ligne FERROVIAIRE Laveline Gerardmer sont en bon état. C’est une très bonne nouvelle ! Cela signifie qu’il bien plus utile de remettre en service la ligne qui servira à beaucoup plus de monde que la piste cyclable. Le renouvellement de la voie unique coûte environ 2 millions d’ euros le kilomètre. Et c’est parti pour 40 ans au moins.
Combien coûte la route? Entretien, bruit, pollution, saturation, accidents routiers…
Je sais que la mode est à piste cyclable.
La plupart de vos concitoyens attendent beaucoup mieux.
Soyez ambitieux ! Les gens vous remercieront.
NATURE LLEMENT
Honte à tous ces décisionnaires qui ne consultent pas la population, et ne recherchent pas d’autres solutions plus pérennes.
Bizarre, les Suisses eux ont des liaisons ferroviaires dans beaucoup de villages, et ont rénové et entretenu leurs voies de chemin de fer. il existe des solutions maintenant adaptées.
arrêtez de dépenser à tout va !
TG2V
démanteler une voie ferrée: c’est sortir du réseau ferré, c’est porter atteinte à la mobilité des habitants et visiteurs, c’est compromettre la transition écologique dans les transports,c’est déséquilibrer un territoire rural, c’est ignorer les trains du futur, c’est dépenser pour détruire, c’est un acte grave à prendre en compte aux élections municipales de 2026
Marc
J’ ai honte également, ceci est inconcevable pour notre ville, une ville encore une fois oubliée de nos politiques d’ aujourd’hui et recommencent les mêmes erreurs du passé.
Une pensée a l’ association TG2V, depuis 20 ans !
Mme Mr de la région Grand Est, c est une HONTE.
Un train arrivera bientôt en France pour ce type de ligne sous forme de navettes,une fabrication alsacienne ! attendons au minimum celui-ci.
Svp
Paolo
Bonjour
Encore un sacré gâchis d’argent. !!!!