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Les questions diverses ont à nouveau conclu la réunion du conseil municipal et c’est le groupe Gérardmer Solidaire par l’intermédiaire d’Eric Defranould qui a ouvert le bal, revenant sur la possibilité de faire flotter un drapeau palestinien sur la mairie : « Le génocide du peuple palestinien se poursuit et s’amplifie, qu’attendez-vous pour mettre le drapeau palestinien au côté du drapeau ukrainien sur le fronton de notre mairie ? » M. le maire a indiqué que sa position n’avait pas changé (lire notre précédent compte rendu de CM) sur la question, et qu’il se conformerait à la décision du ministère de l’intérieur estimant que hisser ce drapeau sur une mairie porte une atteinte grave à la neutralité des services publics. Stessy Speissmann a également déclaré que sur le fond il n’était pas opposé à cette idée, mais si cette option devenait autorisée, il l’envisagerait avec les deux drapeaux, palestinien et israélien.

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L’élu souhaitait également s’enquérir de la situation sur un chantier qui a fait polémique cet été : « Une déclaration préalable de travaux a été déposée par la SCI des Hauts Rupts sous le numéro 08819622 E0084. Nous avons constaté une démolition quasi totale de cette ferme vosgienne, c’est inadmissible ; comment allez-vous procéder pour contraindre cette SCI à rendre la ferme dans son état originel ? » Stessy Speissmann a affirmé qu’il avait rencontré le responsable de la SCI et que la réglementation était claire et impliquait une reconstruction à l’identique, précisant que ce chantier serait surveillé de près…

André Jacquelin a ensuite pris la parole pour le Groupe Gérardmer Notre Perle qui souhaitait qu’un point soit fait sur la cession de la Pastorale : « Vous avez confirmé que le projet proposé par le CEN « tenait la corde », tout en indiquant que rien n’était encore acté. » « On en est à la promesse de vente, mais le projet est en partie bloqué par le PLUIH (Plan local d’urbanisme intercommunal et habitat) en cours d’élaboration à la communauté d’agglomération de Saint-Dié-des-Vosges, le bâtiment étant sur la commune de Gerbépal » explique le premier magistrat de Gérardmer. Affaire à suivre…

L’élu de l’opposition est ensuite revenu sur la situation du centre équestre de Ramberchamp :  « Le devenir du Centre équestre est aujourd’hui incertain, avec la fin programmée du bail qui lie l’exploitante aux propriétaires. Cette situation découle du permis de construire accordé sur la base du PLU 2015, et entraîne deux conséquences regrettables : d’une part, l’arrêt d’une exploitation agricole, et d’autre part, la disparition d’une activité touristique et sportive sur quatre saisons. Pouvez-vous préciser quelle sera la destination du bâtiment selon les termes du permis accordé ? » Stessy Speissmann Mozas a précisé que le permis demandé était pour une résidence principale et que le bail arrivant à son terme, les propriétaires ne souhaitaient tout simplement pas le renouveler, une décision qui avait, semble-t-il, été prise bien en amont. « Nous aurions dû classer la zone agricole à l’époque de l’ancien PLU quand nous en avions l’opportunité, nous n’avons malheureusement pas réussi, et maintenant on ne peut plus faire grand-chose », a ajouté Eric Defranould. La zone est classée en zone N désormais, comme le rappelait André Jacquelin, ce qui ne fourni à priori pas de leviers pour faire évoluer la situation.