La première des réalités de la collectivité est que cette dernière est en difficulté financière. Difficulté due non pas à une mauvaise gestion communale des services de son socle de compétences mais à l’épée de Damoclès que représente la station de ski à laquelle s’est ajouté depuis 2019 une suite de crises onéreuses pour la collectivité indépendante de sa volonté.
Ce n’est pas faute d’alerter à ce sujet. La station a coûté à elle seule, selon le dernier rapport de la CRC, 660€ par habitant de 2019 à 2024.
Malgré les efforts de rationalisation des services et de la station, la ville ne peut regarder vers le futur sereinement sans agir.
Il a été rappelé en 2024 l’impérieuse nécessité d’augmenter les recettes (et le stationnement payant faisait déjà partie de l’équation) ou de baisser les dépenses de manière drastique afin de retrouver des capacités d’investissements.
Ces impératifs ont été rappelés par la DDFIP dès 2024, dans le DOB en mars 2025, et dans le rapport de la CRC rendu publique en septembre.
Cette vérité n’a pas été entendue. Il est plus facile de se réfugier dans l’anathème et l’incompétence supposée du maire que d’accepter le constat ou, encore plus difficile, que de faire des propositions constructives et efficaces. Peu d’élus de l’opposition sont dans une autre posture que . . . l’opposition stérile !
𝐋𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐥𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐧𝐞 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐧𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞𝐮𝐬𝐞𝐬.
Diminuer les dépenses ? Pour cela, sans mettre à mal notre patrimoine, il faut fermer des services publics (nous nous y refusons par nécessité et non par dogmatisme) . . . ou la station.
Nous devons donc augmenter les recettes.
Augmenter les impôts ? Les taux communaux n’ont pas été augmentés sous ce mandat afin de préserver le contribuable gérômois, tous les Gérômois. C’est une volonté politique assumée, qui n’a d’ailleurs pas empêché la collectivité de se désendetter de façon non négligeable durant ce mandat.
Il reste donc les recettes nouvelles. Au titre de celles-ci seul le stationnement payant permet de capter pour la collectivité une part du budget dépensé par nos visiteurs et un retour sur investissement rapide.
Il n’est, dans l’étude en cours, pas question aujourd’hui de réfléchir sur la mise en place du stationnement payant sur l’intégralité de la commune mais sur les parkings usités en majorité par le tourisme et principalement au bord du lac. Des dispositifs d’exonération pour les habitants sont à l’étude également.
𝐑𝐞𝐯𝐞𝐧𝐨𝐧𝐬 𝐦𝐚𝐢𝐧𝐭𝐞𝐧𝐚𝐧𝐭 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐜𝐚𝐥𝐞𝐧𝐝𝐫𝐢𝐞𝐫.
Une Commission d’Appel d’Offre à laquelle participent des élus d’opposition s’est tenue en juillet 2025. L’entreprise lauréate a été choisie à ce moment-là.
Il a été annoncé fin septembre que l’installation des horodateurs reviendra à l’équipe élue en 2026. Ce sera bien le cas. Et si la volonté politique est de ne pas le faire, il est toujours possible de revenir en arrière quelles que soient les livraisons réalisées.
L’entreprise a fait savoir début novembre à la commune, la nécessité de passer le bon de commande rapidement afin de planifier sa production et d’assurer une mise en place avant la saison estivale précisant qu’il faut à minima 5 mois entre le bon de commande et la mise en service.
Cette réalité industrielle prise en compte, commande a donc été passée à ce moment-là afin de permettre à la collectivité de s’assurer des ressources nouvelles dès 2026.
Il est donc faux d’affirmer aujourd’hui que la commune est dirigée sans réflexion et en catimini. Le bien commun est la première ligne directrice de notre action et le dialogue est constant avec les élus qui le souhaitent, les habitants reçus ou rencontrés, mais aussi dans le cas présent avec des associations représentatives.
Le Maire
Stessy SPEISSMANN MOZAS




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