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jeudi 18 décembre

Diriger une collectivité ne peut se faire hors sol ! Il y a des réalités de terrain qui s’impose à tout élu responsable.

Communiqué

8 commentaires

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Communiqué

 

La première des réalités de la collectivité est que cette dernière est en difficulté financière. Difficulté due non pas à une mauvaise gestion communale des services de son socle de compétences mais à l’épée de Damoclès que représente la station de ski à laquelle s’est ajouté depuis 2019 une suite de crises onéreuses pour la collectivité indépendante de sa volonté.

 

Ce n’est pas faute d’alerter à ce sujet. La station a coûté à elle seule, selon le dernier rapport de la CRC, 660€ par habitant de 2019 à 2024.

 

Malgré les efforts de rationalisation des services et de la station, la ville ne peut regarder vers le futur sereinement sans agir.

 

Il a été rappelé en 2024 l’impérieuse nécessité d’augmenter les recettes (et le stationnement payant faisait déjà partie de l’équation) ou de baisser les dépenses de manière drastique afin de retrouver des capacités d’investissements.

Ces impératifs ont été rappelés par la DDFIP dès 2024, dans le DOB en mars 2025, et dans le rapport de la CRC rendu publique en septembre.

 

Cette vérité n’a pas été entendue. Il est plus facile de se réfugier dans l’anathème et l’incompétence supposée du maire que d’accepter le constat ou, encore plus difficile, que de faire des propositions constructives et efficaces. Peu d’élus de l’opposition sont dans une autre posture que . . . l’opposition stérile !

 

𝐋𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐥𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐧𝐞 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐧𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞𝐮𝐬𝐞𝐬.

Diminuer les dépenses ? Pour cela, sans mettre à mal notre patrimoine, il faut fermer des services publics (nous nous y refusons par nécessité et non par dogmatisme) . . . ou la station.

Nous devons donc augmenter les recettes.

 

Augmenter les impôts ? Les taux communaux n’ont pas été augmentés sous ce mandat afin de préserver le contribuable gérômois, tous les Gérômois. C’est une volonté politique assumée, qui n’a d’ailleurs pas empêché la collectivité de se désendetter de façon non négligeable durant ce mandat.

 

Il reste donc les recettes nouvelles. Au titre de celles-ci seul le stationnement payant permet de capter pour la collectivité une part du budget dépensé par nos visiteurs et un retour sur investissement rapide.

 

Il n’est, dans l’étude en cours, pas question aujourd’hui de réfléchir sur la mise en place du stationnement payant sur l’intégralité de la commune mais sur les parkings usités en majorité par le tourisme et principalement au bord du lac. Des dispositifs d’exonération pour les habitants sont à l’étude également.

 

𝐑𝐞𝐯𝐞𝐧𝐨𝐧𝐬 𝐦𝐚𝐢𝐧𝐭𝐞𝐧𝐚𝐧𝐭 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐜𝐚𝐥𝐞𝐧𝐝𝐫𝐢𝐞𝐫.

Une Commission d’Appel d’Offre à laquelle participent des élus d’opposition s’est tenue en juillet 2025. L’entreprise lauréate a été choisie à ce moment-là.

 

Il a été annoncé fin septembre que l’installation des horodateurs reviendra à l’équipe élue en 2026. Ce sera bien le cas. Et si la volonté politique est de ne pas le faire, il est toujours possible de revenir en arrière quelles que soient les livraisons réalisées.

 

L’entreprise a fait savoir début novembre à la commune, la nécessité de passer le bon de commande rapidement afin de planifier sa production et d’assurer une mise en place avant la saison estivale précisant qu’il faut à minima 5 mois entre le bon de commande et la mise en service.

 

Cette réalité industrielle prise en compte, commande a donc été passée à ce moment-là afin de permettre à la collectivité de s’assurer des ressources nouvelles dès 2026.

 

Il est donc faux d’affirmer aujourd’hui que la commune est dirigée sans réflexion et en catimini. Le bien commun est la première ligne directrice de notre action et le dialogue est constant avec les élus qui le souhaitent, les habitants reçus ou rencontrés, mais aussi dans le cas présent avec des associations représentatives.

 

Le Maire

Stessy SPEISSMANN MOZAS

staionnement payant

8 commentaires

  • Avatar du commentaire numéro 24731

    Marie

    Ce qui pose problème dans la gestion évoquée, ce n’est pas tant, à mon sens, le stationnement payant que la manière dont les choses se sont faites, c’est à dire sans concertation, en amont, apparemment avec les élus de l’opposition et les citoyens…

  • Avatar du commentaire numéro 24733

    Haltata

    Nombreux sont les griefs à reprocher aux équipes municipales successives depuis au moins 20 ans de mauvaises décisions stratégiques. On pourrait parler de la politique cyclable, de la vallée défigurée par les cabanes à touristes….
    Mais on ne peut pas reprocher de chercher des recettes là où on peut raisonnablement en trouver. Et oui, le paiement du parking est quelque chose qui aurait déjà pu se faire depuis longtemps.
    La question n’est pas de savoir si il est pertinent de faire payer les emplacements proches des lieux touristes. La question est de savoir si il est logique que ce soit la collectivité (chaque gérômois) qui paie l’entretien des voies, de supporter la charge du stationnement sur ces mêmes voies.
    En d’autres termes, les petits commerçants et autres poujadistes qui poussent de grands cris, s’ils ne veulent pas du stationnement payant sur la voie publique, devraient alors contribuer eux-mêmes à l’entretien de cet espace public qui serait soit-disant censé leur ramener des clients (en fait c’est faux, ils auront toujours assez de clientèle).
    Par ailleurs, faire payer les abords du lac me semble être un bonne solution pour fluidifier la circulation automobile à ces endroits-là.
    Mais je ne vois pas pourquoi il faudrait se contenter des abords les plus touristiques : les trottoirs pile en face des boulangeries parce que certains n’ont pas envie de faire 20 mètres à pieds, on en parle ?

  • Avatar du commentaire numéro 24734

    Les élus Gérardmer notre perle

    Les élus de Gérardmer notre Perle prennent acte de l’accélération de ce dossier.
    Lors de la précédente campagne électorale, nous portions nous-mêmes l’idée de rendre payantes certaines zones de stationnement.
    Désireux de dépasser de vaines polémiques sur le déficit de démocratie qui accompagnerait ce projet, nous faisons le choix de la responsabilité en demandant de participer au comité de pilotage chargé de conduire la réflexion sur les zones à prioriser, les modalités de fonctionnement et la fixation des tarifs.
    Dans ce dossier, deux impératifs majeurs fondent notre position.
    D’abord, l’urgence pour notre collectivité de dégager de nouvelles recettes, comme le souligne de manière très explicite le récent rapport de la Chambre régionale des comptes sur la situation financière de notre ville.
    Ensuite, la nécessité de ne pas suspendre l’action municipale au seul motif qu’une échéance électorale approche. Gouverner, c’est agir, y compris lorsque les décisions sont exigeantes mais nécessaires pour l’avenir de Gérardmer.

    • Avatar du commentaire numéro 24742

      Haltata

      Quel que soit le bord politique de Gérardmer Notre Perle, c’est effectivement un discours constructif. Et oui, pourquoi suspendre l’action à des échéances électorales ?

  • Avatar du commentaire numéro 24737

    Thomas

    La réalité du terrain aurait déjà été de reconnaître au départ que les investissements dans le ski étaient en grande partie infondés.
    La réalité du terrain c’est d’écouter les avis, y compris des oppositions, au lieu de s’enfermer dans une fuite en avant sans concertation et au mépris de la parole donnée.

    • Avatar du commentaire numéro 24740

      Gilles Chipot.

      Lorsque les derniers investissements dans la station de ski ont été décidés, la plupart des personnes avaient connaissance du réchauffement climatique..
      Sauf que peu de monde prévoyait que ce serait avec une telle violence…

  • Avatar du commentaire numéro 24746

    DEFAY Jean Claude

    Ce véritable pied de nez fait par Le Maire de Gérardmer et sa majorité est sans précédent dans notre commune. Comment un élu peut à ce point faire fi de ses engagements envers les Géromois et la presse à qui il affirmait début octobre que rien ne serait engagé et que la décision reviendrait à la municipalité élue en mars prochain .
    Le respect de l’engagement annoncé à tous, il y a deux mois est pleinement bafoué ,déshonore notre maire
    Malheureusement la gestion autocratique et le non respect de la démocratie locale que je dénonçais fortement se révèlent au grand jour.
    Un bon cadeau de Noël pour les Géromois et les contribuables que nous sommes….
    Il eut été si simple de travailler sur ce dossier dans toute la transparence en amont avec tout le conseil municipal et les habitants, et de respecter l’article L2333-87 du code des collectivités territoriales qui prescrit que: – -C’est le conseil municipal qui délibère d’instituer une redevance de stationnement et détermine les emplacements –
    la logique avant d’acheter ce matériel et non l’inverse …Avant d’acheter la voiture on passe le permis ?
    Sans aucune concertation, en catimini avec la commande passée alors que l’on affirme haut et fort que: « rien ne sera fait et qu’il appartiendra à la nouvelle municipalité de 2026 d’engager » …
    C’est l’impasse. qui déshonore l’engagement politique et discrédite nos élus .
    Une Nouvelle fois on « met la charrue avant les bœufs » avec l’argent de nos impôts , qu’il eut été plus bénéfique d’affecter aux travaux de voirie en 2025 vu l’état catastrophique de bon nombre de voies communales .
    Une simple autorisation de programme 2025 aurait permis d’engager la procédure et de réfléchir en toute transparence . JC DEFAY

  • Avatar du commentaire numéro 24750

    Vincent MOUGEL

    Quand on en est réduit à expliquer que « les habitants n’ont pas compris », le problème n’est plus financier, il est démocratique.

    Traiter toute contestation d’« opposition stérile », c’est surtout révélateur d’un pouvoir qui supporte mal la contradiction.
    Les habitants ne sont ni ignorants ni irresponsables : ils sont simplement mis devant le fait accompli.

    Les Gérômois ne demandent pas des leçons. Ils demandent du respect, de la transparence et une vraie concertation sur l’avenir de leur ville.

    La démocratie locale mérite mieux que ça.

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