Derrière l’offensive lancée en Ukraine ce jeudi 24 février, on observe surtout l’obsession très personnelle du maître du Kremlin. Alors que Kiev se rapproche progressivement des Occidentaux, Vladimir Poutine reprend le contrôle.
En temps que Maire de Vittel et Vice-Président du Conseil départemental des Vosges, quel est votre point de vue sur le conflit en Ukraine ?
Cet acte militaire, de part son intensité et les pays engagés est un événement grave que l’Europe n’a pas connu depuis longtemps. Cette action secoue les fondements de l’ordre international et la situation est extrêmement tendue. L’Ukraine n’est qu’à 2400 kilomètres de la France et à 3 heures d’avion de Paris. Nous connaissons certainement la pire situation conflictuelle depuis la fin de la seconde guerre mondiale impliquant des acteurs de premier plan. L’aspect militaire et nucléaire est également un problème majeur qu’il faut prendre en compte. J’ai une pensée pour les Ukrainiens ainsi que pour nos compatriotes qui vivent et travaillent dans ce pays. Leurs familles sont dans l’inquiétude. La géopolitique en prend un coup ».
Quelles sont les dispositions mises en place pour aider l’Ukraine ?
La Région Grand Est est en relation continue avec le Ministère des Affaires Étrangères et le Préfet de région afin de coordonner l’ensemble des actions possibles en direction des Ukrainiens. Tous réfléchissent actuellement sur les bases d’une méthodologie pragmatique afin d’évaluer et répondre au mieux aux besoins des populations touchées. Nous évaluons actuellement les besoins en matériel médical mais également ceux en matière d’alimentation ainsi qu’en biens de première nécessité. Nous communiquerons dans les jours à venir avec les différentes collectivités ».
En tant que Vice-Président du Conseil départemental des Vosges, comment cette guerre risque t’elle d’affecter les agriculteurs en France ?
« Le salon de l’agriculture s’est ouvert le 26 février dans une ambiance pesante. Cette situation de guerre va entraîner une flambée des cours de l’énergie tout comme du prix du blé et risque de toucher les agriculteurs de plein fouet. Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février, les prix des céréales se trouvent à un niveau jamais atteint. La situation inquiète les agriculteurs lorrains qui m’en font part. Leur inquiétude est tournée également sur la flambée des prix de l’énergie ».
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