Dernièrement, les membres du Groupe interreligieux du Pays de Remiremont se sont retrouvés à la salle paroissiale protestante de la rue des Capucins pour préparer leur prochaine conférence annuelle programmée le vendredi 28 février à 20h au Centre Culturel Gilbert Zaug.
Lors de cette conférence, ouverte à tous, seront abordés deux aspects du jeûne : le jeûne thérapeutique et le jeûne spirituel.
Le jeûne thérapeutique
L’expression « le jeûne thérapeutique » désigne la pratique de se priver volontairement de nourriture, ou de réduire considérablement son apport calorique, pour des raisons de santé ou de bien-être. Ce type de jeûne est souvent encadré par des professionnels de santé et repose sur des principes qui prétendent améliorer des fonctions corporelles ou aider à la gestion de certaines maladies. Voici quelques aspects du jeûne thérapeutique : jeûne intermittent, jeûne hydrique, jeûne sec … Le jeûne thérapeutique a depuis longtemps démontré ses bienfaits à condition qu’il soit bien encadré : réduction de l’inflammation, perte de poids, santé mentale … Le jeûne thérapeutique doit être entrepris sous supervision médicale, surtout pour les jeûnes prolongés ou dans le cadre du traitement de maladies spécifiques. Des centres spécialisés et des médecins formés proposent des programmes adaptés, incluant une transition progressive avant et après le jeûne.
Le jeûne spirituel
Le jeûne spirituel est une pratique qui dépasse la simple privation de nourriture. Il s’agit d’une discipline qui associe souvent une dimension physique (le jeûne proprement dit) à une quête intérieure et spirituelle. Cette pratique est présente dans de nombreuses traditions religieuses et cultures du monde. Chez les chrétiens, le jeûne est souvent lié à des périodes comme le Carême ou l’Avent, avec l’intention de méditer sur la conversion à la miséricorde et l’humilité. Pour l’islam, le Ramadan est un mois de jeûne obligatoire, où les fidèles s’abstiennent de manger, de boire et d’autres plaisirs entre le lever et le coucher du soleil. Chez les juifs : « Yom Kippour » et d’autres jours saints incluent des périodes de jeûne pour expier les péchés et se connecter avec Dieu.
Dans un monde moderne rempli de distractions numériques et de surabondance matérielle, le jeûne spirituel peut être vu comme une manière de renouer avec des pratiques essentielles, de ralentir et de se reconnecter avec l’essentiel. Il peut aussi être adapté : certains choisissent un « jeûne numérique » en réduisant leur temps passé sur les écrans pour méditer davantage.
D’ores et déjà est prévue à cette conférence les interventions, d’un médecin nutritionniste et des représentants des religions monothéistes.
PM avec le concours de J.C Bigorne
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