Photographie d’illustration.
Alors que le Carnaval Vénitien de Remiremont approche, certains habitants semblent vouloir tirer profit de l’événement en sous-louant leurs places de stationnement privées à proximité du centre-ville. Sur les réseaux sociaux, des annonces fleurissent : « Places de parking privées à louer à 100 mètres du centre-ville pour le carnaval ». Une initiative lucrative qui soulève néanmoins des questions sur sa légalité.
Sous-louer sa place de parking : ce que dit la loi
Si l’idée peut sembler astucieuse, elle est strictement encadrée par la loi, en particulier pour les locataires. Il leur est possible de sous-louer leur place de stationnement, mais sous certaines conditions. Avant tout, il faut vérifier son bail :
- Le règlement de copropriété doit autoriser ce type de démarche.
- Le propriétaire du logement doit donner une autorisation écrite.
- Le bail ne doit pas interdire la sous-location.
Même si un contrat écrit entre le locataire et le sous-locataire n’est pas obligatoire, il est fortement recommandé afin d’éviter tout litige.
Conséquences assurantielles et fiscales
Dès lors qu’une place est sous-louée, l’assurance habitation du locataire principal ne couvre plus les sinistres éventuels. Il revient alors au sous-locataire de souscrire une assurance ou d’opter pour une extension de garantie sur son contrat existant.
Sur le plan fiscal, les revenus issus de la sous-location doivent être déclarés aux impôts dans la catégorie des revenus fonciers.
Location indépendante d’un logement : plus de liberté
Si la place de parking est louée indépendamment d’un logement, les règles sont plus souples. Le montant du loyer, la durée de la location et les conditions peuvent être librement négociés entre le propriétaire et le locataire.
Bien qu’un contrat écrit ne soit pas obligatoire, il est recommandé pour éviter d’éventuels conflits. Un bail verbal reste toutefois valable.
Une pratique qui suscite le débat
Si la location de places privées pendant le Carnaval peut sembler être une opportunité financière intéressante, elle soulève néanmoins des questions d’éthique et d’équité. Alors que l’événement vise à rassembler habitants et visiteurs dans un esprit de fête et de partage, certains y voient une forme de spéculation opportuniste. D’autres, en revanche, considèrent cette pratique comme un moyen légitime d’optimiser l’utilisation de l’espace privé. Une chose est sûre : le phénomène ne passe pas inaperçu.
7 commentaires
max
les places de parkings sont elles payantes pendant le carnaval ?????…………………….si c’est le cas je doute fort que les regles soient respectees , car faites le calcul sur une journee !!
Ça profite le payant
Voilà la seule question qui devrait suivre dans l’article.
L’absence d’interrogation prouverait donc que les emplacements municipaux restent payants….. pour rire, le binôme « bleu et bleu » triplera ses rondes punitives ? Plus de rondes, plus d’argent.
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(Et ça nous a énervé Roger)
roger froissard
C’est indigne que de vouloir se faire du beurre avec le stationnement avec un parking privé .
Si j’étais propriétaire à Remiremont,, j’accorderai la gratuité sans discussion .
Thomas
La « spéculation opportuniste » fait rage en France depuis l’avènement d’internet: AirBnB, places de parking – tout est bon pour ‘gratter’ et vivre d’une petite rente… Un comble, alors que tant de gens en France ont le coeur à gauche (si il sont plutôt jeunes) ou alors viennent vous affirmer qu’ils sont pour la valeur travail (si ce sont des seniors)…
roger froissard
Je partage complètement le dernier paragraphe de l’article » UNE PRATIQUE QUI POSE DEBAT- Ethique et équité sont inséparables . Celà n’empêche pas de revendiquer la valeur travail, qui n’est pas l’apanage des seuls conservateurs de tous poils .En ces temps difficiles, rassembler les gens autour de la fête, dans un esprit de partage est encore un ensemble de valeurs à rappeler et à à faire vivre quand on est une personne authentique .
roger froissard
*La valeur travail dans notre société**
La notion de **valeur travail** occupe une place centrale dans nos sociétés modernes. Elle renvoie à l’importance attribuée au travail en tant qu’activité structurante de la vie sociale, économique et individuelle.
. Travail et identité**
Le travail est souvent perçu comme un facteur d’épanouissement personnel et social. Il contribue à :
– La reconnaissance sociale et professionnelle
– L’insertion dans un collectif
– Le sentiment d’utilité et d’accomplissement
Cependant, cette vision est aujourd’hui questionnée, notamment avec la montée de la quête de sens, du bien-être au travail et de l’équilibre entre vie professionnelle et personnelle.
**2. Travail et mérite**
Dans une société fondée sur l’effort et la réussite, le travail est souvent associé à la valeur du **mérite**. L’idée selon laquelle chacun peut réussir grâce à son travail reste un principe clé, bien que les inégalités socio-économiques viennent relativiser cette vision.
Travail et transformations sociétales**
Le rapport au travail évolue face à plusieurs défis :
– **Digitalisation et automatisation** : L’essor du numérique modifie les métiers et pousse à repenser les compétences requises.
– **Quête de sens** : De plus en plus de travailleurs recherchent un emploi aligné avec leurs valeurs et aspirations personnelles.
– **Équilibre vie pro/vie perso** : La généralisation du télétravail et des nouvelles formes d’organisation redéfinit la place du travail dans la vie quotidienne.
– **Réduction du temps de travail** : La question d’une semaine de 4 jours ou d’un revenu universel remet en cause la place centrale du travail dans nos vies.
Travail et engagement dans le service public**
Dans le cadre d’un service public la valeur travail prend une dimension particulière :
– Il s’agit d’un engagement au service de l’intérêt général.
– Le travail est souvent confronté à la nécessité de concilier **efficacité** et **valeurs humaines**.
– L’évolution des attentes des agents (reconnaissance, équilibre, conditions de travail) impose une adaptation du management public.
roger froissard
L’éthique et l’équité sont deux concepts fondamentaux qui guident la prise de décision et les interactions dans une société, une organisation ou une administration.
**Éthique**
L’éthique concerne les principes moraux qui définissent ce qui est juste ou injuste, bien ou mal. Elle repose sur des valeurs comme l’honnêteté, la responsabilité, la transparence et le respect des droits humains. Dans une administration publique comme une mairie, l’éthique implique d’agir dans l’intérêt général, d’éviter les conflits d’intérêts et d’assurer une gestion intègre des ressources publiques.
**Équité**
L’équité consiste à garantir une répartition juste et équilibrée des ressources, des droits et des opportunités en tenant compte des différences individuelles et des besoins spécifiques. Contrairement à l’égalité, qui donne les mêmes ressources à tous, l’équité vise à corriger les inégalités pour permettre à chacun d’atteindre un niveau de réussite comparable.