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mercredi 21 mai

Condamnation de Marine Le Pen – quand la justice fait son travail

Communiqué

4 commentaires

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Pendant des années, le FN puis le RN avaient pour slogan « TÊTE HAUTE ET MAINS PROPRES » ; aujourd’hui, suite au jugement sur les emplois fictifs, on peut retourner le slogan…

Marine Le Pen et 20 de ses complices sont reconnus coupables de détournement de fonds et d’emplois fictifs, pour sa sœur, son compagnon, son chauffeur et même pour le majordome qui s’occupait de son père, et le tout avec de bons salaires : 5000 euros à mi-temps et 10000 euros à temps plein, on est loin du SMIC ! ! !

Marine Le Pen disait : « Les Français en ont marre des affaires de détournement d’argent public » et elle ajoutait:« Il faudra rendre inéligibles à VIE celles et ceux qui seront condamnés pour détournement de fonds publics. »

Face à ce jugement, les dirigeants du RN refusent d’assumer les conséquences de ces délits et ils ne manifestent aucun regret ni aucune empathie vis-à-vis des millions de contribuables.

Aujourd’hui, Marine Le Pen a reçu le soutien de ses amis politiques, tous de grands démocrates : TRUMP, POUTINE, ORBAN, ZEMMOUR et même une grande partie de la classe politique française.

Le premier ministre François Bayrou se dit troublé par ce jugement, et nous, c’est le contraire qui nous trouble !

L’état de droit et la justice sont attaqués de toutes parts, le président des maires de France David Lisnard va même jusqu’à demander l’interdiction du Syndicat de la magistrature ; les juges ayant travaillé pendant des années sur ce dossier de détournement de fonds publics doivent être placés sous protection policière,un comble.

Le RN n’étant nullement interdit de présenter aux futures élections, ce qui pourrait faire reculer les idées nauséabondes des extrêmes droites, est bien la défense de la démocratie et le combat incessant contre le racisme qui redonneront des envies au peuple français de se mobiliser pour le bien commun.

Eric Defranould

Élu gérômois

Eric defranould

Marine Le Pen

4 commentaires

  • Avatar du commentaire numéro 4908

    La ligne du parti

    Camarade!
    Le dernier paragraphe est incompréhensible et me semble dire exactement l’inverse de votre idéologie.
    Camarade!
    J’ai entendu la même évangile à la Tv vociférée par la camarade Manon Aubry…. Exceptée l’improvisation finale hasardeuse.
    Camarade!
    Le communisme, le Lfi, c’est la discipline! Réfléchir c’est commencer à désobéir !

  • Avatar du commentaire numéro 4930

    roger froissard

    On connaît tous cet adage de Ciceron, Dura lex, sed lex, La loi est dure, mais c’est la loi.

    Ce latinisme s’applique bien à l’actualité. Marine Le Pen a été condamnée ce lundi à quatre ans de prison dont deux avec sursis (la partie ferme pouvant être aménageable sous bracelet électronique, elle n’ira sans doute pas en prison), à 100 000 euros d’amende et surtout à cinq ans d’inéligibilité avec une exécution provisoire c’est-à-dire immédiatement. Un certain nombre de cadres du RN ont également été sanctionnés. Cette décision fait suite à dix ans d’enquête, à deux mois de procès. On peut trouver la peine sévère mais justifiée. La présidente du tribunal Bénédicte de Perthuis a tenu à l’expliquer dans un rapport de 152 pages !

    Ce qui a été jugé ici c’est un détournement de fonds publics : il s’élève à près de trois millions d’euros et le vol s’est déroulé sur une période de onze ans, de 2004 à 2016 : difficile d’y voir une fugace maladresse comptable. Au fil des ans les enveloppes attribuées chaque mois aux assistants grimpaient, grimpaient : de 17 000 euros à 21 000 en 2011, puis 24 000 en 2016. C’est Marine Le Pen qui était « au cœur du système » dit le tribunal, doublement coupable comme autrice et complice.

    C’est elle donc qui a été le plus lourdement sanctionnée avec cependant un an de prison de moins que ce que réclamait le parquet et une amende trois fois moindre. Le système de défense utilisé par le RN (nous ? des voleurs ? des détournements ? première nouvelle, on n’est absolument pas au courant !) a été fatal à ce parti car le tribunal était en droit de se dire que s’il jouait le mensonge et l’impunité, c’est qu’il allait recommencer demain si on ne l’en empêchait pas.

    Et puis il y a la question de la peine d’inéligibilité immédiate. Cette peine est introduite depuis 1992 ; la privation des droits civiques peut être prononcée pour une durée de dix ans maximum à l’encontre d’une personne exerçant une fonction du gouvernement ou un mandat électif au moment des faits. En ces temps où l’on regrette à juste titre l’image déplorable des « politiques », cette sanction s’est imposée au nom de la transparence, de la probité, de l’intégrité.

    Alors ici cette sanction s’applique à une éventuelle candidate à la présidentielle ? et alors ? Le tribunal a précisé qu’il « ne méconnaissait pas les conséquences » mais qu’il ne faisait pas de politique en la circonstance : son souci était de rappeler ce b.a.-ba de la démocratie, l’égalité devant la loi. Le Pen a été traitée ici comme n’importe quel justifiable. Bref voici un jugement qui montre qu’en ce cas précis la démocratie (et la séparation des pouvoirs) a plutôt bien fonctionné.

    Pourtant ce jugement a suscité d’étranges commentaires. La droite qui aime la jouer « légaliste » s’est laissée aller. « Le droit contre le peuple », titre Le Figaro. Le Premier ministre ose se dire « troublé ».

    À gauche communistes, socialistes et écologistes prennent acte du jugement alors que du côté insoumis, on a eu droit à ce commentaire saugrenu de Manuel Bompard : « LFI n’a jamais eu comme moyen d’action d’utiliser un tribunal pour se débarrasser du RN. » Propos pour le moins hors sujet puisqu’il était question ici de détournements de fonds publics, propos bizarres a moins de croire des échos de presse qui estiment que les insoumis auraient eux aussi un dossier en cours avec la justice sur un sujet analogue.

    Côté extrême droite enfin, ça crie, ça piaille, ça râle, ça se plaint d’une justice sévère. C’est presque drôle quand on sait que ces gens n’ont cessé de se plaindre du laxisme judiciaire, de revendiquer la plus grande sévérité de la Justice pour le plus petit délinquant. En somme au RN la « lex » doit être « dura », même très « dura », mais pour les autres, pas pour eux.

  • Avatar du commentaire numéro 4931

    roger froissard

    Marine Le Pen et plusieurs dirigeants du Rassemblement National viennent d’être condamné·es en première instance à des peines d’inéligibilité et ont annoncé contester ce jugement qu’il soit ou non confirmé en appel !

    La République a toujours été et demeure un combat. La France a progressé et rayonné chaque fois qu’elle a porté haut les valeurs de Liberté, d’Égalité et de Fraternité.

    Parce que la République ne peut tolérer que des personnes condamnées pour des faits graves siègent dans nos institutions, la peine d’inéligibilité est une garantie démocratique indispensable. Elle protège l’intégrité de notre vie publique.

    Aujourd’hui, cette peine est applicable à un certain nombre d’infractions liées à la probité ou à la violence : corruption, prise illégale d’intérêts, détournement de fonds, favoritisme, fraude fiscale, violences, agressions sexuelles…

    C’est un acquis à défendre avec force ! Elle doit même aller plus loin. Nous réclamons, dans le prolongement de la loi sur la presse et de la loi Gayssot (qui réprime l’incitation à la haine raciale et la négation des crimes contre l’Humanité), que soit rendue inéligible toute personne condamnée pour racisme ou antisémitisme.

    Cette proposition avait été déposée par Fabien Roussel en novembre 2021 à l’Assemblée nationale. Si cela était passé à l’époque, Eric Zemmour, qui a déjà été condamné pour injure raciale (et par ailleurs, cette semaine pour contestation de crime contre l’humanité) aurait pu voir sa condamnation accompagnée d’une peine d’inéligibilité.

    Les élu·es de la République et les candidat·es ont un devoir d’exemplarité et de respect des citoyen·nes et institutions.

  • Avatar du commentaire numéro 4956

    C’est si simple

    Roger Froissard.

    Les réquisitions du juge Freisler.

    Ça n’a, je l’affirme, évidemment rien à voir, aucune comparaison, et il n’y a aucun points communs ni mème la moindre allusion exprimée.
    Je précise que je ne méconnais pas les différences mais que je ne fais pas de politique en la circonstance.

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