Ce jeudi 1er mai, Marion Maréchal s’est de nouveau rendue à Domrémy-la-Pucelle, village natal de Jeanne d’Arc, pour y tenir un rassemblement politique et symbolique. Déjà présente l’année précédente à la même date, la présidente du mouvement Identité Libertés entend inscrire ce rendez-vous comme une tradition annuelle, en marge de la célébration nationale dédiée à la Pucelle d’Orléans.
S’inspirant des commémorations initiées jadis par son grand-père Jean-Marie Le Pen, Marion Maréchal souhaite faire du 1er mai un moment fort de son engagement politique, autour de la figure de Jeanne d’Arc.
Cette année encore, plusieurs centaines de personnes ont répondu à son appel, rassemblées dans les Vosges pour un hommage suivi d’un banquet au château d’Autigny-la-Tour, où plus de 400 convives ont été accueillis.
La date choisie, distincte de la fête nationale en l’honneur de Jeanne d’Arc (fixée au deuxième dimanche de mai depuis la loi du 10 juillet 1920), permet à Marion Maréchal d’ancrer son propre calendrier symbolique, en dehors des cadres institutionnels.
Elle a réaffirmé son intention de revenir chaque 1er mai à Domrémy pour honorer celle qu’elle considère comme une figure fondatrice de l’identité française.
2 commentaires
Cauchon (le bien nommé)
La Lorraine n’était pas encore française.
Les troupes lorraines étaient, tels mercenaires, engagées en contre partie d’une relative tranquillité.
Aller risquer sa vie pour une cause étrangère à sa patrie, partir, libérer un pays de l’envahisseur perfide, remettre le chef à la tête de son état…. En voilà du courage.
Finir abandonnée par celui qu’elle a sauvé, jugée et condamnée par l’université de France et ses influents (déjà) traîtres puis livrée à l’ennemi pour le bûcher.
Pas de doutes, une épopée bien française.
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Vous remarquerez qu’elle ne s’est pas contentée de babillages stériles, accoudée au comptoir de la bergerie, une chope de cervoise à la main, à distribuer des anathèmes inaudibles.
roger froissard
l’**appropriation de Jeanne d’Arc par l’extrême droite** constitue une imposture historique et politique.
Une figure populaire détournée à des fins identitaires**
Jeanne d’Arc **figure populaire et progressiste**, issue du peuple, résistante à l’occupation étrangère, mais **détournée par le Rassemblement National** à des fins nationalistes et xénophobes.
*le RN instrumentalise Jeanne d’Arc** pour légitimer un discours identitaire, raciste et anti-immigrés, en trahissant son sens historique.
Jeanne n’est pas une icône d’extrême droite mais **un symbole de lutte**, qui pourrait être réinterprété comme une figure de résistance populaire.
Une « fausse mémoire » construite par l’extrême droite**
Le RN crée une **mémoire mythifiée, sélective et excluante** autour de Jeanne d’Arc :
Il faut dénoncer **une manipulation de l’histoire** à des fins de propagande politique, dans la lignée de l’Action française ou du régime de Vichy.
* Jeanne d’Arc est, selon eux, **récupérée pour fabriquer un roman national fermé**, niant la pluralité des récits historiques.
. Jeanne d’Arc comme bien commun du peuple, pas du RN**
Jeanne d’Arc **n’appartient à aucun parti** et certainement pas à l’extrême droite :
* Elle peut être vue comme une **héritière des luttes populaires**, contre les injustices, l’envahisseur, l’abandon des élites — une figure que la gauche peut revendiquer aussi.
Il est utile de rejetter toute tentative de privatiser l’histoire au profit d’un projet politique réactionnaire.
*Exemple de position publique**
Chaque année, nous nous devons de réagir aux commémorations de Jeanne d’Arc par le RN, notamment celles du 1er mai, en dénonçant une **tentative d’appropriation idéologique** contraire aux valeurs de la République, de la solidarité et de l’ouverture.
**En résumé**
l’usage de Jeanne d’Arc par le RN est une imposture : une figure populaire et historique est transformée en emblème identitaire, dans un récit fermé et excluant.Nous devons revendiquer au contraire une histoire plurielle, partagée, et ancrée dans les luttes populaires.