Vendredi dernier en début de soirée avait lieu au Val D’ajol, une réunion publique à l’initiative du Collectif œuvrant contre la fermeture du collège
Fleurot d’Hérival, suite à la décision du tribunal administratif, de diligenter une expertise contradictoire.
Pour mémoire, le collège Fleurot d’Hérival fonctionnait sur deux sites, au Val d’ajol pour l’établissement principal et à Plombières pour l’établissement secondaire, avec une direction et des services administratifs communs. Le 22 août 2022 soit 10 jours avant la rentrée, le département par voie de presse annonçait la fermeture de l’établissement, pour des raisons de sécurité. Cette annonce était confirmée le lendemain, après une réunion conjointe du département et de la municipalité, avec un caractère définitif pour problème de sécurité et d’effectif.
Ce collectif crée en septembre 2022 et regroupant aujourd’hui 560 membres, est co-présidé par une équipe collégiale de 6 personnes, et refuse depuis, cette décision jugée non anticipée et tranchée de manière arbitraire. Celui-ci a déjà fait entendre sa voix par des actions médiatisées vers la commune, le conseil départemental la préfecture, le rectorat avec le soutien de la population. Bon nombre de courriers a été adressé aux autorités compétentes jusqu’au plus haut de l’état, dans les ministères. (contenu consultable sur la page Face book). Des réunions également ont été programmés pour informer les parents et soutiens, des avancées du dossier, et présenter les compte-rendu de rendez-vous avec les élus.
La gestion de la communication est également un outil pour le collectif.
Les enfants ont été regroupés depuis la rentrée 2022 sur l’établissement de Plombières, regroupant alors 230 élèves dont les 123 jeunes Ajolais qui parcourent chaque jours 24 kilomètres aller-retour pour rejoindre leurs classes, et cette situation est jugée inacceptable.
Plusieurs volets à l’ordre du jour de cette réunion de vendredi en commençant par cette décision de justice qui infirme celle de la fermeture de l’établissement par le département, puis la présentation d’un flyer décrivant le collectif et ses actions, le budget et la foire aux questions.
la jeune association n’avait pas pu, juridiquement déposer plainte, avec une ancienneté de moins d’un an et c’est grâce à l’opiniâtreté de 4 familles qu’une action en justice à titre personnelle était intentée. Les membres du collectif attendent aujourd’hui cet contre visite avec impatience, sachant que le département a déjà rejeté la requête, action qui, pour le collectif, a pour but de ralentir l’exécution de la décision.
Pour terminer, le collectif se disait satisfait de la tenue des élections municipales anticipées, de manière à renouer le dialogue avec le nouveau maire , dialogue qui avait été tout simplement rompu avec la municipalité, depuis le début de l’affaire.
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