La Journée Européenne des Droits en Santé a lieu chaque année le 18 avril., A Saint-Dié-des-Vosges, elle a été organisée par les représentants des usagers de l’hôpital. Cette année, le thème était la Prévention sous toutes ses formes, en lien avec les Jeux Olympiques 2024.
Le club Coeur et Santé de Saint-Dié
Contacté par la commission des usagers du Centre Hospitalier, il a tenu un stand dans le hall de l’hôpital Saint-Charles l’après-midi du 18 avril de 14 heures à 17 heures. Les bénévoles du club ont présenté leurs actions, en particulier le Parcours du Coeur du 21 avril. Les kakémonos rappelaient les axes de la Fédération Française de Cardiologie en matière de prévention des maladies cardiovasculaires. Il a été rappelé que depuis le 4 mai 2007 chacun à le droit d’utiliser un DAE (Défibrillateur Automatisé Externe). Des démonstrations sur les gestes qui sauvent ont été faites et les personnes présentes ont été invitées à se former lors de la campagne qui va débuter le 2 juin prochain à Saint-Dié.
Les autres structures présentes
Aux côtés du club il y avait
- les représentants des usagers de l’hôpital,
- le Mouv’truck de l’Ufolep,
- l’équipe mobile de soins palliatifs,
- L’Engrenage,
- La Ligue contre le cancer,
- l’Espace santé numérique de la CPAM.
Les droits des patients
Rappelons que la Charte européenne des droits des patients – qui relève d’une initiative associative – proclame 14 droits qui visent à garantir « un niveau élevé de protection de la santé humaine » (article 35 de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne) et à assurer un niveau élevé de qualité des services de santé dans les pays européens.
Ces 14 droits sont le suivants
- Droit aux mesures de prévention. Chaque personne a droit à un service approprié afin de prévenir la maladie.
- Droit d’accès. Chaque personne a le droit d’accéder aux services que ses besoins de santé requièrent. Les services de santé doivent garantir l’égalité d’accès à chacun, sans discrimination sur la base des ressources financières, du domicile, du genre de maladie ou d’horaires d’accès aux services.
- Droit à l’information. Chaque personne a le droit d’accéder à toutes les informations concernant son état de santé, les services de santé et comment y avoir accès, et à tout ce que la recherche scientifique et l’innovation technologique rendent disponibles.
- Droit à participer aux décisions. Chaque personne a le droit d’accéder à toute information qui pourrait lui permettre de participer activement aux décisions concernant sa santé ; cette information est un préalable à n’importe quels procedure et traitement, y compris la participation à la recherche scientifique.
- Droit à la liberté de choix. Chaque personne a le droit de choisir librement parmi les différentes procédures de traitement et les différents soignants, sur la base d’informations proportionnées.
- Droit à l’intimité et à la confidentialité. Chaque personne a droit à la confidentialité de ses informations personnelles, y compris l’information concernant son état de santé et les procédures diagnostiques ou thérapeutiques potentielles, aussi bien qu’à la protection de son intimité pendant l’exécution des examens, des visites de spécialistes, et des traitements médicaux/chirurgicaux en général.
- Droit au respect du temps des patients. Chaque personne a le droit de recevoir le traitement nécessaire au cours d’une période de temps brève et prédéterminée. Ce droit s’applique à chaque phase du traitement.
- Droit au respect des normes de qualité. Chacun personne a droit à des services de santé de haute qualité, sur la base de la spécification et du respect de normes précises.
- Droit à la sécurité. Chaque personne a le droit de ne pas souffrir du mauvais fonctionnement des services de santé, des méfaits ou des erreurs médicales, et a droit à des services et des traitements de santé qui répondent à des normes élevées de sécurité.
- Droit à l’innovation. Chaque personne a droit aux procédés innovants, y compris en matière de diagnostic, selon les normes internationales et indépendamment de considérations économiques ou financières.
- Droit de ne pas supporter la souffrance ou la douleur inutiles. Chaque personne a le droit de ne pas supporter la douleur, autant que faire se peut, à chaque phase de sa maladie.
- Droit au traitement personnalisé. Chaque personne a droit à des programmes diagnostiques ou thérapeutiques conçus, dans la mesure du possible, en fonction de ses besoins personnels.
- Droit de se plaindre. Chaque personne a le droit de se plaindre toutes les fois qu’elle a enduré une souffrance et le droit de recevoir une réponse ou tout autre retour.
- Droit à être dédommagé. Chaque personne a le droit de recevoir un dédommagement suffisant, dans des délais raisonnablement courts, toutes les fois qu’elle a souffert, physiquement ou moralement, d’un examen médical ou d’un traitement dans un service de santé.
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