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vendredi 22 novembre

Ossature bois et infiltration d’eau : une habitante de Gérardmer qui connaît les même déboires réagit

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Suite à notre article paru ce mercredi 11 septembre (lire notre précédent article : cliquez ici !) évoquant la situation d’un couple résidant à Trémonzey qui voit sa maison en proie à de graves infiltrations d’eau, une habitante de Gérardmer a pris contact avec les victimes et a souhaité à son tour partager ses difficultés.

Touchée par le témoignage de Nathalie Aeby et Eric Toussaint, Mme Valentin a eu l’occasion d’échanger avec eux sur les problématiques auxquelles elle est régulièrement confrontée et sur le fait qu’elle a eu maille à partir avec le même constructeur. Pour autant, la Gérômoise ne se fait guère d’illusion sur sa propre situation : « Ça fait tellement longtemps que ça dure, dans mon cas, je n’attends plus grand chose, mais si ça peut aider M. Toussaint, j’espère que ça pourra peut-être faire bouger les choses pour lui et que ça incitera d’autres personnes à se manifester s’il y en a qui se trouvent dans des situations similaires... » précise-t-elle.

Mme Valentin et son époux ont fait construire leur maison aux Xettes avec le gros œuvre achevé en 2010 pour un emménagement en 2012 t, dès le premier hiver, l’habitation a subi des fuites au niveau de la toiture et le long de certaines poutres. Plusieurs interventions ont été nécessaires sur la toiture et tout cela ne semblait plus qu’un mauvais souvenir. Mais lors de l’hiver 2015, c’est devant une porte-fenêtre que le parquet apparaît trempé : « Le constructeur est revenu pour déceler la fuite, sans succès, et grâce à notre assureur, nous avons fait refaire le parquet… Puis en hiver 2020, l’eau a traversé une dalle, entraînant la chute d’une masse d’isolant dans le sous-sol. Retour de l’assureur et du constructeur, il fallait refaire la façade Sud à l’identique. Heureusement, la garantie décennale fonctionnait encore, mais j’ai dû payer le bardage quand même. Il a fallu tout démonter, le montant de la porte et la poutre qui soutient le mur étaient pourris. Ça a duré d’octobre 2020 à mars 2021… Enfin, en 2022, j’ai eu une nouvelle fuite à une fenêtre, mais comme la garantie décennale ne fonctionnait plus, impossible de joindre le constructeur. On ne sait même pas d’où l’eau arrive…En novembre 2023, j’ai trouvé un menuisier qui a accepté d’intervenir pour changer la fenêtre. Je souhaitais ensuite mettre un bardage bois pour mieux protéger cette zone, étant donné que la maison est très exposée, mais l’ABF a refusé« , précise Mme Valentin, désabusée.

 

Rappel : le couple veut alerter la population sur les risques liés à la construction bois qui n’est pas toujours adaptée et cherche à contacter d’autres présumées victimes de ce constructeur de maisons à ossature bois.

Xettes

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