La démolition mécanique du Relais des Roches situé à deux pas du col de la Schlucht a officiellement débuté ce mardi matin matin en présence de Denise Buhl, vice-présidente de la Région Grand Est déléguée à la ruralité, à la montagne et au patrimoine local, mais aussi de M. le Préfet du Haut Rhin Thierry Queffelec, de maire de Stosswihr et des élus des collectivités concernées, ainsi que des entreprises en charge du chantier : Larbre Ingénierie (maîtrise d’œuvre), REALBATI (coordonnateur SPS) et GCM Démolition qui a mis les premiers coup de pelleteuse.
Thierry Queffelec (au 1er plan) et Denise Buhl ont pris la parole pour présenter ce projet.
L’occasion pour la vice-présidente de Région Denise Buhl de revenir sur les origines du projet (lire le précédent communiqué cliquez ici !) et sur son financement, sachant que ce projet durable est estimé à plus d’1 million d’euros dont 70 % sont subventionnés par l’État dans le cadre du Contrat de Plan Interrégional Etat-Région (CPIER), via le Fonds National d’Aménagement et de Développement du Territoire (FNADT). Globalement, la Région a déboursé 275 000 € pour le rachat du site et le reste se répartit entre les études, la démolition et la renaturation, sachant que, comme cela a été rappelé, on ne sait pas réellement ce que l’on va trouver derrière ce bâtiment et qu’il faudra sans doute consolider la roche » déclarait l’édile.
Jean-François Bald de GCM Démolition (au centre).
Au total, une quarantaine de professionnels sont intervenus ou interviennent sur ce chantier complexe en raison de la sensibilité de l’emplacement, le bâtiment étant adossé à la réserve naturelle de Frankenthal et situé en bord de route. Le projet répond également à des problèmes d’assainissement, d’eau, de parking ou de prévention des risques géologiques. Des travaux de curage et de désamiantage avec confinements et analyses d’air ont également été soigneusement menés avant de passer à la démolition. On estime que le chantier générera environ 1 000 m3 de gravats, 18 tonnes d’amiante, 90 tonnes de déchets divers et 40 tonnes de bois. « Ces déchets sont passés par une filière de valorisation, c’est un procédé vertueux, mais forcément plus long », précisait ainsi Jean-François Bald, représentant de GCM Démolition.
L’objectif final est de « redonner ce site emblématique à la nature » en faisant en sorte de « s’imprégner de la forme originale du bâtiment », ajoute Cédrick Guillaume de Larbre Ingénierie, avec sans doute la création d’un promontoire ou d’un belvédère, le site étant proche de certains sentiers de randonnée. Mais rien n’est encore décidé ou dessiné, a déclaré Denise Buhl, qui a tenu à louer la dynamique collective qui a permis de mener ce projet de grande envergure qui va aussi permettre de contribuer à gommer les friches qui subsistent dans ce secteur du massif.
0 commentaire